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    Plantes aquatiques envahissantes : choisir ses batailles

    aiinfoBy aiinfoSeptember 2, 2024No Comments6 Mins Read
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    Claude Lavoie est professeur titulaire, écologie des espèces envahissantes, Université Laval.

    En Amérique du Nord, de nombreux lacs sont envahis à des degrés divers par des plantes exotiques envahissantes.

    Une plante envahissante est une plante qui colonise (ou a colonisé dans le passé) de nouveaux sites ou régions à un rythme rapide et produit des populations dominantes, soit en termes de couverture, soit en termes de nombre d’individus, soit les deux. L’homme contribue à l’invasion en introduisant la plante ou en préparant le terrain pour l’envahisseur.

    Une invasion végétale ne représente pas nécessairement un problème majeur pour la santé environnementale d’un plan d’eau. Mais elle est certainement la plus visible et la plus dérangeante pour les propriétaires riverains.

    Le myriophylle à épi est la plante aquatique envahissante la plus répandue dans le Nord-Est et dans certains États du Midwest. Peut-on la contrôler ? Oui, mais le coût est élevé et la lutte est perpétuelle.

    Mon équipe de recherche à l’Université Laval s’interroge depuis plusieurs années non seulement sur la pertinence scientifique de la lutte, mais aussi sur sa faisabilité opérationnelle et ses coûts… souvent seul ce qui compte au final.

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    Un envahisseur asiatique

    Le myriophylle à épi est une plante herbacée vasculaire. La sève circule dans des vaisseaux, ce n’est donc pas une algue.

    Introduite aux États-Unis dans les années 1940 en provenance de Chine ou de Corée du Sud, probablement comme plante d’aquarium, elle s’est depuis répandue dans tous les États américains et dans trois provinces canadiennes (Colombie-Britannique, Ontario, Québec).

    Elle colonise les zones peu profondes des étangs, des lacs et des rivières, où elle peut former des bancs très denses de plusieurs milliers de mètres carrés. Ses effets sur la biodiversité sont peu documentés. Mais comme elle occupe le même espace en profondeur que plusieurs plantes aquatiques nord-américaines, elle appauvrit probablement la diversité végétale des plans d’eau lorsqu’elle est présente en forte densité, puisqu’elle monopolise alors les ressources (lumière, nutriments).

    Elle a davantage d’impact sur la baignade, la navigation de plaisance ou encore la valeur des propriétés, notamment dans les petits lacs où elle peut parfois occuper toute leur surface.

    Herbier de myriophylle à épi. (Photo : Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec)

    Une lutte de longue haleine

    Aux États-Unis, la lutte contre le myriophylle se fait le plus souvent à l’aide d’herbicides. Leur effet est de très courte durée, il faut donc répéter régulièrement les pulvérisations pour le maintenir. Les plantes indigènes sont souvent plus affectées par le pesticide que le myriophylle, ce qui laisse le champ libre à l’envahisseur.

    L’arrachage des tiges et des racines est plus efficace. Lake George et Upper Saranac (110 et 19 km, respectivement)2), dans l’État de New York, sont parmi les rares lacs d’Amérique du Nord à avoir réduit de manière significative et surtout permanente la superficie de leurs bancs de myriophylles.

    Cet exploit a été accompli grâce aux efforts patients de déracinage de grandes équipes de plongeurs qui ont retiré des milliers de kilos de myriophylle au fil des ans.

    Au lac Upper Saranac, la campagne de contrôle, qui a débuté en 2004, a permis d’éliminer plus de 22 tonnes de myriophylle à épi (un peu plus qu’un camion à benne basculante à 12 roues) au cours des trois premières années, un effort de près de 35 000 heures de plongée. La quantité de myriophylle à épi (biomasse) dans le lac a été réduite de 97 %, un véritable coup dur pour l’envahisseur.

    La lutte intensive a ensuite laissé place à une lutte d’entretien qui a abouti à une récolte estivale minimale depuis plusieurs années (20 kilos en 2023). Ce travail est exemplaire en termes de durabilité, mais il a quand même généré des dépenses totales de plus de deux millions de dollars.

    Mon équipe a répété l’expérience dans un lac plus petit du sud du Québec, le lac des Abénaquis (1 km2). Nous avons émis l’hypothèse que nous pourrions obtenir le même résultat qu’au lac Upper Saranac, mais plus rapidement et à moindre coût, en combinant l’enlèvement avec l’utilisation judicieuse de tissus synthétiques pour couvrir les grands massifs. Ces tissus agissent comme une barrière physique à la croissance des tiges et en 10 semaines, ils sont capables d’éliminer le myriophylle en dessous. Ils peuvent ensuite être réutilisés ailleurs au cours des étés suivants.

    Installation de toiles synthétiques au lac des Abénaquis, dans le sud du Québec, pour lutter contre le myriophylle à épi. (Photo : Vincent Gagné)

    Grâce à une bonne planification stratégique priorisant les herbiers les plus problématiques, nous avons réussi, en cinq ans, à réduire de 95 % la superficie des herbiers de myriophylle présents dans le lac. Ça marche donc ! Mais pour y arriver, il a fallu investir au moins plus de 200 000 $ pour chaque hectare d’herbier à éliminer.

    De plus, si les résultats d’une lutte intensive ne sont pas préservés dans le futur par une lutte d’entretien qui élimine immédiatement les herbiers en reconstruction – car on ne parvient jamais à éradiquer complètement le myriophylle d’un lac – cet investissement aura été fait en pure perte, puisqu’il ne faudra que quelques années pour revenir à la situation initiale.

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    Pensez-y

    Le coût de la lutte peut être réduit de moitié par l’implication des bénévoles et la contribution des acteurs locaux, comme les municipalités. Mais elle reste très coûteuse si elle est entreprise tardivement, c’est-à-dire une fois que le myriophylle est bien implanté.

    Avant d’entreprendre une campagne de contrôle, les associations de propriétaires riverains et les municipalités concernées doivent d’abord établir un bilan de santé complet de leur lac et classer les agents perturbateurs par ordre de priorité. Si le myriophylle à épi n’est que le symptôme visible de problèmes plus profonds, l’investissement dans le contrôle risque de ne pas être le plus judicieux. Il sera alors préférable d’investir à la source, comme dans la réduction des apports d’azote et de phosphore, que de procéder à l’arrachage et au bâchage.

    Alors pensez-y, mais heureusement, les citoyens, ainsi que les personnes qui les représentent, sont de plus en plus outillés pour prendre des décisions éclairées avec des fondements scientifiques solides pour améliorer l’état de leur lac.

    La Conversation

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