Dans son bulletin publié ce mercredi, Santé publique France alerte sur une « augmentation de la grande majorité des indicateurs » concernant la bronchiolite.
La bronchiolite s’installe en France. Le dernier bulletin de Santé publique France, publié ce mercredi 27 novembre, alerte sur une « augmentation de la grande majorité des indicateurs » de cette maladie.
L’organisme de santé publique a placé sept régions de France métropolitaine en phase épidémique, soit le plus haut niveau de vigilance. Il s’agit de la Bretagne, de la Nouvelle-Aquitaine, de la Provence-Alpes-Côte-d’Azur, de Rhône-Alpes, du Centre-Val de Loire, de l’Île-de-France et des Hauts-de-France. Jusque-là, seules les deux dernières régions étaient dans le collimateur de Santé Publique France. La Guyane et les Antilles sont toujours touchées par une épidémie de bronchiolite.
Une épidémie moins importante que ces dernières années
« Les indicateurs syndromiques liés à la bronchiolite augmentaient en ville comme en milieu hospitalier. Les taux de détection du VRS (virus respiratoire syncytial) dans les échantillons nasopharyngés étaient en augmentation en médecine communautaire ainsi qu’en milieu hospitalier », explique Santé publique. France dans son bulletin.
“D’autres virus susceptibles d’induire des bronchiolites continuent de circuler actuellement en France, notamment les rhinovirus/entérovirus”, poursuit l’organisme de santé.
Sur les sept derniers jours, “parmi les 6 768 actes médicaux SOS Médecins réalisés auprès d’enfants de moins de 2 ans, 515 actes (7,6%) étaient liés à une bronchiolite”, écrit Santé publique France, précisant que “chez les enfants de moins de 2 ans, la bronchiolite concernait 13,7 % des passages aux urgences et 27,2 % des hospitalisations dans cette tranche d’âge.
L’intensité de l’épidémie de bronchiolite reste moins importante que celle de ces dernières années, que ce soit en nombre d’interventions SOS Médecins, de passages aux urgences ou d’hospitalisations.
Dans le même temps, la grippe continue de se développer, avec une « augmentation des indicateurs en ville et à l’hôpital dans la plupart des tranches d’âge ». Trois régions, la Normandie, l’Île-de-France et les Hauts-de-France, placées en phase pré-épidémique. Concernant le Covid-19, l’organisme de santé constate « une baisse de la plupart des indicateurs virologiques ».