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    Comme en 1930 | Nouvelles

    aiinfoBy aiinfoJanuary 8, 2025No Comments5 Mins Read
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    Selon les sondages du début 2024, les Québécois prévoyaient passer l’année à s’inquiéter de leurs finances personnelles. Un an plus tard, ils avaient raison puisque les rapports démontrent que les soucis financiers sont toujours omniprésents.

    Cela se manifeste de plusieurs manières : recherche d’astuces pour économiser, recours à des revenus supplémentaires, achats retardés ou abandonnés… Sans oublier la peur du grand basculement vers de réelles difficultés. Les locataires sont à la merci de saisies de logements ou de rénovations qui les obligeraient à déménager dans des logements beaucoup plus chers – et pas nécessairement en bon état.

    Quant aux propriétaires, plus d’un million d’entre eux, partout au Canada, verront leur prêt hypothécaire à taux fixe expirer en 2025. Ils devront le renouveler à un taux plus élevé qu’il y a cinq ans : est-ce que tout le monde avait prévu cet ajustement ?

    Les ménages, petits et grands, recherchent donc des marges de manœuvre en rognant sur les plaisirs, mais parfois même sur l’essentiel, sans forcément le clamer sur les toits. Les problèmes d’argent sont traités discrètement.

    Mais collectivement, nous ne pouvons plus échapper au triste portrait qui se dévoile sous nos yeux. Même si je refuse de tomber dans le simplisme (non, l’histoire ne se répète pas !), le parallèle avec la crise des années 30 ne cesse de me troubler.

    Certes, nous bénéficions aujourd’hui de programmes de soutien aux individus et aux familles qui n’existaient pas à cette époque lointaine. Les échecs actuels des programmes gouvernementaux ne doivent pas faire oublier que l’aide à la population est aujourd’hui plus solide qu’avant la mise en place de l’État-providence — qui, au Québec, correspond à la Révolution tranquille.

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    Mais si je m’en tiens aux images laissées par la Grande Dépression, le parallèle est éloquent. Dans les photos, caricatures et actualités d’antan, on voit d’un côté des ploutocrates jouissant d’un style de vie d’un luxe incroyable et usant de leur influence politique ; et de l’autre, des files de gens devant les soupes populaires. La richesse et la pauvreté se partageaient l’espace collectif dans une démonstration flagrante d’inégalité.

    Près de 100 ans plus tard, nous voici de nouveau. Ces derniers mois, à Montréal, il suffisait de passer devant les centres d’aide aux sans-abri ou de distribution de nourriture aux personnes dans le besoin pour que la longueur des files d’attente soit évidente. On s’y précipite le dos arrondi et le visage fermé, comme dans les années 30. Il ne s’agit plus d’une réparation habituelle de fin de mois, mais d’une nécessité profonde et constante.

    Et je ne parle même pas ici des cas de sans-abri aux prises avec de graves problèmes de toxicomanie, que l’on croise dans la rue ou dans le métro et qui sont à l’origine de problèmes de quartier difficiles. Je m’en tiens à la stricte misère des files d’attente. C’est moins spectaculaire, plus anonyme, mais le mal se propage comme jamais au Québec.

    Alors, il y a quelques jours, La Presse+ rapportait que la Ville de Roberval était prête à ouvrir une soupe populaire, un geste qui la ramène à un passé très lointain. Mais pour les élus de la Ville, il faut se rendre à l’évidence : ces dernières années, la demande de paniers de Noël n’a cessé d’augmenter, au point qu’assurer un service plus stable – soit un repas gratuit par jour, quelques fois par semaine – est essentiel. Reste plus qu’à trouver des locaux avec un loyer abordable, ce qui est aussi un défi en ces temps de pénurie !

    Roberval a également ouvert l’an dernier un refuge pour sans-abri, ce qui était une première dans son histoire. Et ce n’est pas un cas exceptionnel. Au contraire, d’autres municipalités québécoises, petites ou moyennes, vivent la même situation, tentant de soutenir leur population comme elles n’ont jamais eu à le faire auparavant.

    Ironiquement, le cas de Roberval a été expliqué au moment même où un reportage de La Presse canadienne circulait largement dans les médias. On a appris, selon une étude de l’Observatoire québécois des inégalités, que dès les premières heures de 2025, les 21 PDG de grandes entreprises québécoises les mieux payés gagnaient déjà l’équivalent du salaire annuel moyen au Québec, soit 60 007 $ ! Et on prévoit que d’ici fin 2025, ces dirigeants extrêmement riches auront empoché 206 fois plus que le travailleur moyen.

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    Je ne suis pas assez naïf pour croire que tous ces PDG paient des impôts à la hauteur de ces revenus, car ils sont sûrement bien avisés de les éviter. J’ose cependant m’excuser s’ils ne sont pas des champions de la philanthropie : certes, à ces niveaux de revenus, faire des dons sert aussi à éviter les impôts, mais au moins en essayant de faire un travail utile.

    On peut dire que « nos » riches restent bien en deçà des grandes fortunes américaines, françaises, brésiliennes, indiennes, voire canadiennes… Mais c’est tellement indigeste à constater ! Comme sur les photos du passé, c’est bien un monde en noir et blanc qui s’est affiché à partir du 2 janvier.

    Pire encore, la pente sur laquelle nous nous engageons risque d’être longue, une fois que le schéma des inégalités flagrantes se figera de l’autre côté de la frontière. Le ploutocrate en chef, Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, fera plus qu’influencer le jeu politique avec son argent ou ses déclarations provocatrices : il y sera directement immergé, dûment intégré à l’administration de Donald Trump.

    Les photos laissent donc place dans ma tête à tout l’esprit des caricatures des années 30 : des hommes immenses, riant aux éclats, se gavent autour d’une table chargée de vaisselle tandis que les pauvres gens s’effacent au second plan.

    Hier, je voyais cela comme une exagération, ou comme une époque révolue. Mais aujourd’hui…

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