La National Medicines Safety Agency annonce des mesures ce vendredi 14 février contre quatre entreprises le vendredi 14 février. Ils promeuvent des “thérapies cellulaires dentric” contre le cancer. Une méthode à ce stade non autorisée en France ou en Europe.
La sanction tombe pour quatre sociétés. Ce vendredi 14 février, la National Agency for Medicines Safety (ANSM) annonce de prendre des mesures contre les entreprises faisant illégalement la promotion de ce qui est présenté comme des effets prétendument efficaces et indésirables contre le cancer.
Les sociétés sont accusées par l’autorité sanitaire de la présentation de présenter “sans fondement leur traitement comme une solution efficace contre le cancer”, mettant également en évidence les avantages supposés pour les patients.
Le «traitement» en question est la thérapie cellulaire dendritique (TCD). Vendu 18 950 euros à des bénévoles par l’une des sociétés impliquées. Grossièrement, ce processus consisterait à extraire les cellules immunitaires du corps pour les augmenter avant de les réinjecter dans le corps avec l’objectif qu’ils attaquent les cellules cancéreuses.
Aucune autorisation en France ou ailleurs en Europe
L’ANSM ne présume pas la nature efficace ou non de ladite thérapie dans son communiqué de presse. Elle souligne que les entreprises ont échappé à toutes les contraintes réglementaires censées mesurer l’efficacité et la sécurité des traitements offerts aux patients. Ainsi, ces médicaments ne sont pas soumis à une autorisation de marketing. Ni en France ni en Europe.
“La thérapie cellulaire dendritique utilisée dans le traitement du cancer répond à la définition des médicaments mais n’a pas fait l’objet d’une autorisation de marketing (…) Nous prenons donc des décisions de santé à la société concernée, en particulier pour suspendre la promotion illégale de cette thérapie, “Écrit l’agence.
Les autorités sanitaires craignent que ces alternatives douteuses distribuent les malades des traitements qui «ont fait leurs preuves». Des tests sont en cours pour juger tous les aspects (efficacité, sécurité) du TCD.
“Nous nous réservons le droit de saisir le procureur”
Pour le moment, la «sanction» apportée par la police de la santé est la suspension de la promotion des thérapies par les entreprises », jusqu’à ce que le règlement s’applique».
Mais d’autres actions pourraient suivre. Des enquêtes sont toujours en cours dans le cadre d’autres agences de santé européennes. L’ANSM indique également «réserver le droit de saisir le procureur» et menace les entreprises d’un rapport Pharos.
Un message est également envoyé aux personnes utilisant ces «traitements». Ils sont recommandés de contacter son oncologue pour détailler les traitements pris et les actes pratiqués et pour souligner tous les effets indésirables potentiels.