L’inflation de plus d’un an a ralenti plus que prévu en France en février. Les prix à la consommation ont augmenté de 0,8% sur un an en février, après une augmentation de 1,7% en janvier, selon les données provisoires de l’Institut national des statistiques et des études économiques (INSEE), qui ont affiché l’inflation dans le changement annuel pour la première fois pendant quatre ans moins de 1%.
Le ralentissement provient d’une baisse claire des prix de l’énergie, spécifie INSEE, et en particulier les prix de l’électricité, mais aussi l’inflation sur les services et les produits manufacturés.
Après deux ans d’augmentation successive, une baisse moyenne de 15% des prix de l’électricité est entrée en vigueur 1er Février pour plus de 24 millions d’abonnés au taux réglementé, un premier en dix ans.
À l’inverse, les prix des denrées alimentaires se sont légèrement accélérés par rapport à février 2024. Au cours d’un mois, les prix à la consommation sont stables en février, après + 0,2% en janvier, mentionne également INSEE. Plus d’un an, l’indice des prix de la consommation harmonisée (IPCH), qui permet des comparaisons entre les pays européens, a augmenté de 0,9%, après 1,8% en janvier. Plus d’un mois, il est stable, après – 0,2% pour le mois précédent.
Ralentissement du pouvoir d’achat
L’activité économique de la France a contracté 0,1% au quatrième trimestre de 2024, y compris l’impact de la fin des Jeux olympiques de Paris, a confirmé l’INSIE dans ses résultats détaillés. Après une augmentation de 0,4% au troisième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) s’est replié “En partie par le chemin des Jeux olympiques et paralympiques à Paris, qui a soutenu la croissance du trimestre précédent”a déclaré l’institut dans un communiqué de presse.
La période avait également été marquée par la censure du gouvernement de Michel Barnier, qui n’avait pas eu de budget pour la France au Parlement. Entre octobre et décembre en France, le PIB a été marqué par le ralentissement de la consommation des ménages (+ 0,3% après + 0,6%), en particulier dans les services et les administrations publiques (+ 0,4% après + 0,6%).
Les investissements ont chuté de 0,1%, beaucoup moins fortement que pendant l’été (- 0,7%): la baisse est de 0,2% pour les entreprises, 0,3% pour les ménages et 0,1% pour les administrations publiques. Le secteur de la construction est particulièrement touché, une situation partiellement compensée par un rebond de l’investissement dans les équipements de transport, selon INSEE. Au total, la contribution de la demande intérieure finale à la croissance (hors contribution négative des variations des actions) atteint 0,2%, tandis que celle du commerce extérieur est nulle.
INSEE rapporte également un ralentissement du pouvoir d’achat des ménages entre octobre et décembre. Le revenu disponible brut a légèrement augmenté, de 0,1%, en vertu de l’effet des augmentations de salaire et des avantages sociaux contrebalancés par un rebond des impôts sur le revenu et le patrimoine. Ainsi, le pouvoir d’achat des ménages par unité de consommation, qui prend en compte la composition des ménages, stagné au quatrième trimestre, après une augmentation de 0,9% au cours des trois mois précédents.
0,5% de retrait de la consommation des ménages
La consommation des ménages en marchandises a chuté en janvier, contre 0,5% de volume par rapport au mois précédent, en raison de “Déclin net” Achats de produits manufacturés, selon INSEE. En décembre, la consommation des ménages avait augmenté de 0,7%, encore plus d’un mois.
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Le retrait observé en janvier “Expliquez par la baisse nette des achats de produits manufacturés”En baisse de 2,4% après une augmentation de 1,9% en décembre, a déclaré Insee. “Inversement, la consommation alimentaire rebondit (+ 1,4%) et la consommation d’énergie ralentit” Mais augmente toujours (+ 0,2%).
Pour les marchandises fabriquées, il s’agissait principalement de l’achat de marchandises durables qui a marqué l’étape, avec une baisse de 3,9% en janvier, après une augmentation de 2,9% en décembre selon les données révisées, toujours en plus d’un mois. Une goutte d’échéance ” essentiellement “ Dans la perspective des achats d’équipements de transport, y compris des motos et des voitures neuves, spécifie Insee.
Ce “Retrait net” Est “La conséquence du contre-proposant des fortes augmentations des dépenses” Sur ces postes en décembre 2024, dans un contexte de nouvelles normes réglementaires qui sont entrées en vigueur en décembre 2024, puis en janvier 2025, a ajouté l’Institut.
68 000 emplois détruits
L’emploi salarié privé en France a chuté de 0,3% au quatrième trimestre de 2024, détruisant 68 000 emplois, a déclaré l’INSEE vendredi, révisant sa première estimation d’une baisse limitée à 0,2%, ou 50 100 emplois perdus. L’employé des employés dans la fonction publique a diminué en même temps de 0,4% avec 22 100 emplois en moins, après huit trimestres consécutifs de la hausse, ajoute INSEE
Les pertes d’emplois totales au quatrième trimestre s’élevaient donc à 90 100 emplois (0,3%). L’emploi des employés dans le secteur privé est légèrement inférieur (-0,1%) à son niveau il y a un an, avec 25 200 emplois moins, mais toujours en grande partie supérieur (+ 5,5%) de son niveau avant la crise de la santé fin 2019, avec 1,1 million d’emplois créés depuis cette date. L’emploi des employés publics reste 3% au-dessus de son niveau d’avant en santé, ou 200 000 emplois supplémentaires, plus de détails sur l’insee.