
L’homme arrêté pour le meurtre d’Antoine Belmonte en 2003 à Pantin (Seine-Saint-Denis) a été inculpé et mis en détention pré-procès, annoncé le samedi 1er Mars, la poursuite de Nanterre. Il a été arrêté mercredi dans le Louret et mis en garde à vue dans le cadre d’une enquête du pôle “Cold Case” de la poursuite de Nanterre.
Le suspect était “Inclus sur le chef d’assassinat et répondu aux questions du magistrat de l’instructeur”a déclaré le procureur, demandé par l’agence France-Presse (AFP). “Il a été placé en détention préalable à la fin d’un débat devant le juge de la liberté et de la détention” Dans la soirée, a terminé la même source, spécifiant que les informations judiciaires se sont poursuivies.
En 2003, M. Belmonte, 53 ans, avait été abattu dans la tête alors qu’il regardait par l’œillet de sa porte. Très rapidement, les enquêteurs avaient considéré que son meurtrier confondait l’homme avec un policier portant le même nom.
Cette autre Antoine Belmonte avait été condamnée en 1995 à cinq ans de prison avec sursis pour des coups et des violences volontaires ayant conduit, sans avoir voulu lui donner la mort d’un garçon de 13 ans en 1992, lors d’une intervention policière.
Un suspect obsédé par l’affaire
Quelques semaines avant sa mort, M. Belmonte avait en effet été attaqué chez lui par un étranger qui lui avait parlé de sa carrière de policier. En dehors de cette homonymie, les deux Belmonte n’avaient aucun lien.
Le suspect de 64 ans ne connaissait pas le jeune tué par le policier mais aurait été ” obsédé “ En ce cas, expliqué sur la France 2 son avocat, Me Martin Desgrue. L’homme inculpé était “Dans une logique de pseudo-violence sur le symbole, le principe”mais a “Je n’ai jamais voulu tuer quelqu’un”assuré à l’avocat.
La veuve de la veuve de la victime,e Laurence Léger, elle a exprimé le soulagement de son client, dont “Première intuition” était que son mari avait “Évidemment” été tué “Conduite”.
Le poteau de crimes en série ou non élucidé (PCSNE), ou pôle de cas froid, basé à Nanterre, a saisi le fichier en 2022. “De nouvelles analyses en particulier la génétique ont été effectuées à la demande de Nathalie Turquey, instructrice magistrat de la PCSNE, qui a permis d’orienter à nouveau les enquêtes à partir de 2024”a déclaré mercredi l’accusation.