Plusieurs types de cancer ont vu leur impact augmenter chez les adolescents et les jeunes adultes français au cours des vingt dernières années.
Les cancers du cerveau, des reins, du sein ou colorectaux ont vu leur impact augmenter de 2000 à 2020 en France continentale chez les adolescents et les jeunes adultes, chez qui les cancers restent rares que chez les personnes âgées, selon une étude publiée le lundi 3 mars.
Pour la première fois, Public Health France, en partenariat avec le National Cancer Institute en particulier, publie des données sur l’incidence des cancers en France parmi les adolescents et les jeunes adultes âgés de 15 à 39 ans, sur la base de deux décennies de chiffres ministériels.
Nouvelles études nécessaires
This emerges an increase in the incidence of six cancers: glioblastomas -aggressive form of brain cancer -(+6.11%on average per year), kidney cancers (+4.51%), liposarcomes -tumeurs housed in adipose tissues -(+3.68%), Hodgkin lymphomas -a cancer of the lymphatic system – (+1.86%), breast cancer (+1.60%) and colorectal (+ 1,43%).
“L’obésité pourrait être un facteur explicatif de l’augmentation des cancers du système digestif, y compris colorectal, ainsi que des cancers rénaux”, mais cela reste à démontrer, selon l’étude. Il affecte actuellement en France 9,2% des 18-24 ans, 13,8% des 25 à 34 ans et 16,7% des 35 à 44 ans.
Pour l’agence de santé, de nouvelles études sont nécessaires pour “mieux comprendre les facteurs de risque et les expositions causées par les augmentations observées” et renforcer la prévention.
Certains cancers en baisse
D’un autre côté, l’incidence de certains cancers a diminué au cours de la période de 20 ans étudiée: celle des mélanomes (-3,05% par an), “probablement en relation avec les mesures de prévention”, ainsi que celle des cancers de la tête et du cou (-1,24%).
Pour d’autres tumeurs, l’incidence s’est stabilisée “à la fin de la période”: cancers du testiculum, après avoir augmenté jusqu’en 2012- et ceux du col de l’utérus après une goutte jusqu’en 2013.
L’incidence du cancer du col de l’utérus pourrait cependant diminuer avec une meilleure couverture vaccinale contre le papillomavirus (HPV), estimer les auteurs de l’étude, appelant à atteindre le seuil de 80% des adolescents vaccinés d’ici 2030.
Entre 2000 et 2020, 54 735 personnes âgées de 15 à 39 ans ayant eu un diagnostic de cancer ont été comptées sur les 19 départements concernés par l’étude, qui représentent près d’un quart (24%) de la population de la France.
Chez les femmes, les cancers du sein et de la thyroïde, ainsi que des mélanomes, sont les plus courants au cours de cette période. Chez l’homme, ce sont des testicules, des lymphomes Hodgkin ou non hodgkiniens, des mélanomes, des cancers gastro-intestinaux et urinaires.
Plusieurs rapports d’études récentes Une augmentation de cette maladie chez les jeunes adultesEn particulier, les cancers digestifs (colon, œsophage, foie …) mais aussi la thyroïde, le sein et les reins. Enthousiasme en 1990 et 2019, le taux de cancers a presque doublé (+ 79%) dans le groupe d’âge de moins de 50 ans dans le monde, selon une grande étude publiée en 2023 par la BMJ OncologyEt ce phénomène affecte particulièrement les pays développés.