L’actrice belge est décédée d’un cancer des glandes surrénales à l’âge de 43 ans. Une maladie rare dont les causes sont inconnues.
La “lutte implacable” qu’elle a menée pendant plusieurs mois ne suffisait pas. L’actrice belge Émilie Dequenne est décédée ce dimanche 16 mars à l’âge de 43 ans d’un cancer rare. En octobre 2023, elle a révélé avoir un corticosurrenalome, un cancer des glandes surrénaliques, diagnostiquée il y a deux mois et qui l’a éloignée des plateaux de tournage.
Après une rémission de la maladie, celle qui avait été révélée dans Rosetta Dardenne Brothers a annoncé une récidive en décembre dernier. “Il y a une partie de mon cancer qui répond, un autre qui ne répond pas, même en progressant. Les progrès qui progressent sont supérieurs à celui qui réduit”, Elle a ensuite confié à TF1.

“Fondamentalement, je sais très bien que je ne vivrai pas aussi longtemps que prévu. (…) Je n’ai que 43 ans. J’ai toujours rêvé de vivre jusqu’à au moins 80 ans et de m’endormir en permanence dans mon sommeil. C’est ce que je demande”, a-t-elle ajouté.
Une à deux personnes touchées par des millions
Un corticosurrénome est un type de cancer qui affecte les glandes surrénales. Ces glandes sont juste au-dessus des reins. Ils mesurent deux à quatre centimètres de longueur et comprennent deux parties: une partie externe, appelée cortex ou corticosurrenal, et une partie interne, appelée médullaire ou médullosurrenal.

Ces glandes font partie du système endocrinien et sont responsables de la sécrétion de nombreuses hormones. La partie externe sécrète dans le sang des hormones comme le cortisol, surtout connu pour aider le corps à gérer le stress, l’aldostérone, qui aide les reins à réguler la quantité de sel dans le corps et une partie des androgènes sexuels et des hormones œstrogènes.
La partie interne des glandes sécrète l’adrénaline et la noradrénaline, toutes deux responsables de la réaction du corps au stress.
Le cancer des glandes surrénaliques se produit lorsqu’une tumeur maligne se développe dans les cellules de l’une des glandes surrénales. Il existe deux types principaux: le phéochromocytome, qui survient dans la partie interne de la glande surrénale, et le corticosurrenome, qui se développe dans le cortex de la glande.
C’est ce deuxième type à partir de laquelle Emilie Dequenne a été atteinte et qui est la plus courante des cancers de la glande surrénale, elle-même très rare. Selon Selon de cette maladie en France Le Gustave Roussy Cancer Treatment Center Situé à Val-de-Marne.
Tumeurs plus souvent observées chez les femmes
“Il se produit le plus souvent chez les adultes âgés de 40 à 50 ans mais aussi chez les enfants de moins de 15 ans. Cette tumeur est plus souvent observée chez les femmes que chez l’homme, sans en savoir la raison”, a déclaré le centre de traitement dans un livret distribué aux patients concernés. Les causes de cette maladie sont inconnues à ce stade, mais elle est «dans des cas exceptionnels» associée à certaines maladies génétiques.
Les symptômes de ce cancer sont liés dans la majorité des cas à une production hormonale excessive, mais peuvent également résulter du contraire d’une production insuffisante d’hormones. Ils varient chez les ventilateurs de patients, leur maladie affectée et l’hormone.
Ils peuvent prendre la forme d’hypertension artérielle, de gain de poids inexplicable, de faiblesse musculaire, de virilisation chez les femmes, des troubles de l’humeur ou une hypoglycémie, énumère le Cancer Center Les Dentellières de Valenciennes (nord).
“Ces signes cliniques ne sont pas spécifiques au cancer de la glande surrénale et peuvent trouver complètement leur origine dans un autre trouble de la santé”, spécifie l’établissement, qui conseille de consulter si ces symptômes persistent ou s’aggravent.
Le Gustave Roussy Center explique également qu’au-delà de ces symptômes liés aux troubles hormonaux, il existe d’autres signes qui permettent de détecter ce cancer, comme la perception d’une masse dans l’abdomen ou de la douleur dans ce domaine, des nausées ou des vomissements.
“Chaque étape est une expérience difficile”
Diagnostiqué au milieu de 2023, Émilie Dequenne a d’abord subi une opération avant de suivre plusieurs traitements et la chimiothérapie. Dans les cas où la tumeur n’a pas de métastases, c’est-à-dire une propagation du cancer dans d’autres parties du corps, la chirurgie est “le premier traitement de référence à proposer”, selon le Centre les lakemakers.
Mais d’autres traitements peuvent également être proposés, en fonction de l’évolution de la maladie du patient et de l’état de santé du patient. La chimiothérapie concerne principalement les cancers “agressifs ou inopérables”, spécifie l’établissement.
L’espérance de vie des patients touchés par cette maladie dépend de plusieurs paramètres, notamment les caractéristiques de la tumeur, le stade de progrès de la maladie, son agressivité et l’efficacité des traitements.
Si la tumeur est complètement éliminée par une opération chirurgicale, “les chances de survie à cinq ans sont très favorables”, écrit l’établissement du Nord. En cas de métastases, “le pronostic est généralement plus sombre”. La Société canadienne du cancer estime que les chances de survie à 5 ans varient entre 38 et 73% selon le grade et le stade du cancer.
En tout cas, «le corticosurrenalome change profondément la vie de la personne qui l’a», prévient le Gustave Roussy Center. “Chaque étape de la maladie est une expérience difficile”.