
TIl crache de Kebab à Chez Mehmet (Paris, 18ème Arrondment) rappelle la danse tourbillonnante d’un derviche. Il y a quelque chose d’hypnotique à le regarder se tourner sur la cuisine ouverte où il est servi: il pivote et cuit lentement, verticalement, sous le feu du gril, sans s’arrêter, jusqu’à ce qu’il soit épuisé. Le moment venu, le maître de kebab, un bon détective, le déshabille délicatement avec un long couteau.
Sous le bord de sa lame en forme d’épée, les bandes de poulet rôti tombent progressivement du bloc de viande et de terre grillées, en grappes, dans le creux d’un plateau en acier inoxydable. Ils ont l’air si juteux, si parfaitement caramélisés, marinés et assaisonnés, que vous pourriez simplement les engloutir tels qu’ils sont, en deux ou trois coups de la fourche. Mais ce serait de manquer la spécialité de la maison, la raison pour laquelle nous sommes venus: le Dürüm Döner Kebab.
Vous avez 81,58% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.