Après une semaine de campagne, ceux qui attendent que les traits conservateurs sortent de l’ombre pour soutenir un futur gouvernement conservateur ont cessé de retenir leur souffle.
Même si le Parti conservateur du Canada (PCC) a imposé près d’une centaine de candidats à ses associations locales, aucun d’entre eux n’a un profil particulièrement probable pour parcourir les esprits à l’échelle nationale.
Dans le district d’Abbotsford-South Langley, en Colombie-Britannique, les hauts corps du parti ont même rejeté la candidature de Mike de Jong, ancien ministre de la Finance de la province, au profit d’un fermier aux myrtilles de la région.
Et au Québec, les appels du pied du ministre des Finances Eric Girard-qui, dans une vie antérieure, étaient candidats à Stephen Harper-Came contre la fin de la non-réception.
Dans le même temps, depuis qu’il a pris la direction du parti, le chef conservateur a fait peu d’efforts pour mettre en évidence ses députés. Rarement un cabinet fantôme d’un chef d’opposition officiel à Ottawa aura porté cette étiquette ainsi que celle de Pierre Hairyvre.
Si l’équipe conservatrice avait voulu souligner que tout tournait autour de la personne du chef, elle n’aurait pas fait autrement. De nombreux militants purs et durs du PCC consacrent un vrai culte à M. Hairyvre. Ils apprécient son caractère abrasif. Et comme nous l’avons vu depuis le début de la campagne, ils sont prêts à se mobiliser en grand nombre pour venir l’applaudir.
Tant que le chef conservateur s’est comparé à un Premier ministre à la fin du règne comme Justin Trudeau, son déficit de qualités uniformes ne semblait pas compromettre ses chances de tourner vers la victoire. Mais depuis l’arrivée de Mark Carney, le pari conservateur pour parier tout sur le chef est soudainement devenu plus risqué.
D’autant plus que ce n’est pas le seul index parce que la stratégie électorale conservatrice n’a pas été vraiment mise à jour pour le départ de Justin Trudeau.
En Colombie-Britannique, les équipes conservatrices locales déchiraient les cheveux la semaine dernière après avoir reçu des tracts dont le thème principal était l’abolition de la taxe fédérale sur le carbone.
Cette taxe a été liquidée par les libéraux dans le cadre de la succession de Justin Trudeau. De plus, elle n’a jamais été en Colombie-Britannique.
Mais surtout, de plus en plus de ténors conservateurs reprochent Pierre Hairy un écart flagrant en ce qui concerne la question des relations entre le futur gouvernement fédéral et la Maison Blanche.
Ils jugent que la campagne conservatrice colle, à ses risques risques, à un plan d’action dépassé par les événements. Ainsi, lorsque l’industrie automobile de l’Ontario s’est retrouvée dans le viseur de l’administration Trump, Pierre Poilievre a résolument gardé le cours sur une annonce relative à l’amélioration des contributions à un Celi.
Cette préoccupation, plusieurs membres influents du parti l’ont transmis à l’équipe de campagne de leur chef. Cela leur a valu être ostracisé par son proche garde.
Le résultat est que l’équipe velue et les principales figures du mouvement conservateur sont dissociées. Mercredi dernier, Kory Tineycke, stratège en chef du Premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, et l’ancien directeur des communications de Stephen Harper, ont prédit qu’à ce rythme, l’issue du vote serait un gouvernement libéral majoritaire. Il croit que la campagne velue se prête trop aux comparaisons avec Donald Trump.
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En terminant, selon le dernier bulletin trimestriel de la maison Angus Reid, François Legault est actuellement le moins apprécié par les premiers ministres provinciaux. À 38% de soutien, il occupe le 10e Place, derrière son collègue de l’Alberta, Danielle Smith, à 46%.
Mais s’il est moins populaire que mmoi Smith ne l’empêche pas d’être plus grave. L’épicerie énumère tous deux aux chefs fédéraux pour l’élection de la fin avril.
Alors que le Premier ministre Legault revient sur des thèmes connus mais néanmoins importants de la politique québécoise, comme la prise en charge des travailleurs immigrés temporaires ou la protection de la gestion de l’approvisionnement, son homologue de l’Alberta reprend la stratégie de couteau sur la gorge d’Ottawa.
C’est ainsi que Danielle Smith présente un ultimatum au prochain Premier ministre: s’il ne va pas à ses exigences au cours des six premiers mois de son mandat, l’Alberta mettra son adhésion au Canada en question.
Parmi les conditions que le principal allié provincial de Pierre Hairy a l’intention de poser au prochain Premier ministre, il n’y a pas seulement la fiscalité unilatérale des pipelines dans les territoires d’autres provinces, mais aussi … le retour des pailles en plastique …