Le ministre responsable de la santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder, a annoncé vendredi la création imminente d’un “observatoire” de désinformation en matière de santé. Il sera notamment responsable de l’alerte de fausses informations dans le domaine médical.
Le ministre responsable de la santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder, a annoncé ce vendredi 18 avril, la création à venir d’un “observatoire” de désinformation en matière de santé.
En France, “nous n’avons aucune organisation qui nous permet de lutter contre la désinformation médicale”, a-t-il déclaré sur France Inter ce vendredi. Face à cette observation, la réponse du gouvernement est de “créer un observatoire, qui ne sera pas encore une autre réunion”.
“Je souhaite mettre cet observatoire sur le chemin” pour qu’il puisse régulièrement “indiquer tous les fausses nouvelles Qui se sont répandus ces dernières semaines sur les réseaux sociaux “, a déclaré le ministre, sans donner de date de lancement pour cette structure.
Cela sera accompagné d’autres organisations de santé françaises. “Il y aura l’Institut Pasteur, il y aura l’institut Curie, il y aura les HA, il y aura l’interm, afin que collectivement nous puissions réagir, que nous pouvons également aborder les plates-formes (…) pour leur dire l’attention, cette information est fausse, vérifiez vos sources” et “pouvoir saisir l’arc”, a déclaré Yannick Neuder.
Une “exacerbation” de la désinformation
Avec L’ExpressIl explique que le «facteur de déclenchement» de cette réflexion sur la désinformation a été la décision prise par Donald Trump en janvier pour retirer les États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé, une agence des Nations Unies. Ce deuxième mandat du président américain est notamment marqué par la présence, par son côté en tant que ministre de la Santé, de Robert Kennedy Jr., qui a occupé de nombreux postes anti-vaccinity.
“Nous avons constaté une exacerbation de la désinformation de la santé pour la crise covide depuis cinq ans, mais elle existe depuis longtemps”, a déclaré vendredi le professeur Mathieu Molimard, chef du Bordeaux Pharmacology Service.
“La désinformation nuit sérieusement à la santé et, dans le domaine médical, il peut tuer”, a déclaré Yannick Neuder pendant le colloque au ministère, citant l’exemple des patients cancéreux qui arrêtent leur chimiothérapie pour des méthodes alternatives avec l’efficacité non scientifiquement prouvé.
Rapports et un baromètre
Concrètement, cet observatoire annoncé par Yannick Neuder pourrait “publier chaque mois, chaque trimestre, le fausses nouvelles que nous trouvons sur les réseaux sociaux en disant, méfiez-vous, c’est-à-dire faux, avertissement“a suggéré le ministre lors d’une conférence à Paris sur la désinformation médicale vendredi.
Cette organisation “sera responsable de l’enregistrement des rapports et de la production d’un baromètre de désinformation. Si nous voulons combattre le fausses nouvelles Medical, vous devez être en mesure de savoir qui les fait, comment ils sont diffusés et quelles sont leurs cibles “, a-t-il détaillé dans l’Express”. L’Observatoire pourrait par exemple les campagnes de sensibilisation à conduire, avec des affichages sur les panneaux de bus, dans les médias, les journaux ou la télévision, où fausses nouvelles En santé serait clairement dénoncé “, a-t-il ajouté.
Initiatives attendues
Le ministre a néanmoins reconnu, lors de sa conférence, qu’il avait des moyens limités pour cette action. Ce sera un “Observatoire national, qui n’est pas une méga-structure que nous créerons avec des méga-méga-méga-méga-peoples”, mais qui peut “agréger toutes nos données sur la désinformation de la santé”, a-t-il déclaré.
Yannick Neuder a défini d’autres axes qui seront explorés par des groupes de travail, y compris la création d’un “programme national de l’éducation critique de la santé” en relation avec l’éducation nationale et une implication décisive “des plateformes numériques dans ce combat, tandis que certains géants numériques” prennent le contraire et réduisent leur politique de modération “.
Ces initiatives étaient attendues du monde médical. Certains nécessitent encore plus de fermeté. Comme Pr Alain Fischer, qui dit que “souvent les fausses nouvelles commencent à partir de l’environnement scientifique et médical, il y a quelques exemples, l’illustre Raoult et d’autres”.
“Je pense que nous sommes un peu trop laxistes, c’est-à-dire que les institutions dont ces personnes dépendent doivent récupérer immédiatement et quand c’est nécessaire, nous ne devons pas hésiter à engager des procédures judiciaires”, a ajouté l’immunologue, qui a présidé le Conseil d’orientation de la stratégie de vaccination pendant la pandémie de Covid-19.