La tension reste vivante, dimanche 27 avril, entre l’Inde et le Pakistan, dont les soldats ont échangé des coups de feu pour la troisième nuit consécutive sur la ligne de contrôle (LOC), de facto, la frontière entre les deux pays voisins.
Ces tirs d’armes légères “Non provoqué” Venant du Pakistan ciblé les positions indiennes dans les secteurs de Tutmari Gali et de Rampur, a rapporté l’armée indienne. “Nos troupes ont riposté avec des armes légères appropriées”détaillé la même source, sans mentionner les victimes. L’armée indienne a signalé des incidents similaires à la frontière au cours des deux nuits précédentes.
Les relations entre New Delhi et Islamabad sont tombées au plus bas depuis l’attaque contre un groupe armé qui a causé la mort de 26 civils dans la ville de Pahalgam, dans la partie sous l’administration indienne du territoire contesté.
Accusations “non fondées”
Sans attendre une réclamation, l’Inde a attribué la responsabilité de cette attaque contre le Pakistan, les civils les plus meurtriers ciblés commis dans la majorité musulmane depuis 2000. Le Pakistan a immédiatement nié toute implication. Son Premier ministre Shehbaz Sharif a de nouveau jugé samedi “Non rémunéré” Accusations indiennes et réclamé un “Investigation neutre” sur les événements.
Les deux puissances nucléaires ont depuis été engagées dans une guerre de sanctions qui comprend la suspension des visas pour les ressortissants de leur voisin, a demandé à quitter leur sol avant la fin du mois. Au poste de frontière d’Attari-Wagah, maintenant fermée, des épouses, des cousins ou des enfants forcés de rester du côté pakistanais sont obligés de dire au revoir à leur famille.
Sur le terrain, les forces de sécurité indiennes ont lancé mardi une grande chasse pour essayer de trouver les auteurs de l’incendie. La police indienne a diffusé le portrait robot de trois d’entre eux, dont deux ressortissants pakistanais. Elle les accuse de faire partie d’un groupe proche du LET, le mouvement djihadiste Lashkar-e-Tayyaba, créé au Pakistan et déjà soupçonné d’attaques qui ont fait 166 morts à Bombay en 2008.
Enquête confiée à la police fédérale
Dimanche, le ministère de l’Intérieur a confié toutes les enquêtes à la police fédérale indienne, l’Agence nationale d’enquête (NIA). “Tous les témoins sont interrogés dans les moindres détails pour reconstruire les événements qui ont conduit à l’une des pires attaques que le Cachemire ait subies”assuré Nia dans une déclaration.
En plus de cette enquête, l’armée indienne a détruit les neuf maisons explosives appartenant à des suspects de l’attaque, a rendu compte d’un policier sous couvert d’anonymat à l’agence France-Presse.
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“Évitez d’escalader”
Dans ce climat de poudre, le Conseil de sécurité des Nations Unies a demandé “Retenue maximale” Les deux pays, qui se sont déjà donné trois guerres depuis leur score en 1947. De nombreux experts craignaient une réponse militaire de New Delhi, tandis que l’opinion publique des deux pays est chauffée au blanc. Déjà en 2019, après une attaque mortelle contre ses soldats, l’Inde avait mené un raid aérien sur le terrain du Pakistan, qui avait riposté.
L’Arabie saoudite a dit qu’elle dirigeait “Procédures pour éviter l’escalade” Entre les deux pays. Et l’Iran, un rival historique de Riyad et qui a conduit, au début de 2024, une série de tirs au Pakistan, a également proposé sa médiation.
Depuis que le cachemire a été partagé entre l’Inde et le Pakistan, les deux derniers ont continué à revendiquer la souveraineté de l’ensemble du territoire de l’Himalaya. Depuis 1989, sa partie indienne est le théâtre d’une rébellion séparatiste. Les combats entre les insurgés et les 500 000 soldats indiens déployés sur place ont causé des dizaines de milliers de morts.