
Le mot “lidar” est encore peu connu du grand public. À moins que, peut-être, d’évoquer les villes perdues trouvées sous la canopée, au Cambodge ou en Amérique centrale, grâce au balayage, du ciel, d’un faisceau laser qui passe par le feuillage par le feuillage. Cette technologie, adoptée depuis vingt ans par des archéologues, bouleverse leur discipline, mais pas seulement dans les forêts équatoriales ou tropicales. “Avec nous, nous avons la même chose, même si ce ne sont pas des pyramides!” »»Souligne l’archéologue Murielle Leroy, pionnier de l’utilisation du lidar à des fins archéologiques dans les forêts françaises, à la fin des années 2000. “C’était une technologie révolutionnaire, qui reste”dit-elle.
En France, la couverture complète du territoire par le National Geographic Institute (IGN) est bien avancée. Chaque nouvelle récolte de données, chaque nouveau quadrilatère couvert est attendu avec impatience par les archéologues. Cette couverture place le pays au niveau de certains de ses voisins, qui avaient investi plus tôt dans le LiDAR. Enfin, le continent européen a pris la mesure de son intérêt pour la reconnaissance, l’étude et la protection du patrimoine archéologique: indice de la maturité de cet outil, le Conseil archéologique européen publié, le 25 mars, un guide de bon usage pour la communauté scientifique.
Vous avez 91,08% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.