Les autorités sanitaires recommandent ce mardi 13 mai, une prolongation de la vaccination contre le papillomavirus, jusqu’à 26 ans maintenant.
Serons-nous bientôt vaccinés contre le papillomavirus jusqu’à 26 ans aujourd’hui? Dans tous les cas, il s’agit de la recommandation de la haute autorité pour la santé (HA). L’Organisation de la santé recommande l’élargissement de la capture de la vaccination à tous les jeunes adultes qui n’ont pas été vaccinés à l’adolescence entre 11 et 14 ans, jusqu’à 26 ans.
Jusqu’à présent, si la vaccination contre le papillomavirus n’avait pas été effectuée entre 11 et 14 ans, le vaccin a été recommandé et pris en charge pour les personnes de 15 à 19 ans.
“Catch insuffisante -up”
“Nous avons réalisé que ce rattrapage était insuffisant en termes de fenêtre de temps, car très peu de jeunes garçons et jeunes filles ont été vaccinés à l’époque”, déplore Anne-Claude Crémiux, président de la Commission technique pour les vaccinations à la haute autorité pour la santé.
“Nous savons qu’il y a 3,6 millions de personnes entre 19 et 24 qui n’avaient pas accès à cette vaccination lorsqu’ils étaient adolescents”, a-t-elle déclaré sur BFMTV.
“Et ces gens sont à un moment de leur vie où ils sont exposés à un risque très important car on estime que le risque d’infection est maximal entre 20 et 24 ans”, a-t-elle averti une antenne.
Figures de vaccination en dessous des objectifs
La protection du papillomavirus est optimale lorsque le vaccin est administré dès que possible. C’est pourquoi les autorités sanitaires rappellent que “la priorité reste la poursuite de l’amélioration de la couverture de la vaccination anti-HPV dans la population cible, à savoir les adolescents, les filles et les garçons, âgés de 11 à 14 ans.
“La recommandation essentielle demeure la vaccination pendant l’adolescence, mais nous avons montré, par des études que même après 19 ans, il y a une certaine efficacité”, rassure Anne-Claude Crémiux. Ce dernier rappelle que, pour les patients de moins de 15 ans, la couverture de vaccination est terminée par deux doses espacées de 5 à 13 mois. Pour les patients de plus de 15 ans, le a “continue de recommander trois doses”.
En 2024, 58,4% des filles âgées de 15 et 36,9% des garçons avaient reçu une première dose de vaccin, des chiffres dans l’objectif de la couverture de vaccination de 80% d’ici 2030. “Les campagnes de vaccination au collège pourraient permettre d’améliorer ces couvertures”, selon la Direction de la santé. Emmanuel Macron a annoncé au début de 2023 la mise en œuvre d’un Campagne de vaccination gratuite “généralisée” Dans les collèges, pour les élèves de 5e année, éradiquer le papillomavirus.
Chaque année, ces infections sont à l’origine d’environ 100 000 cas de condylomes ano-génitales, 35 000 lésions précancéreuses et 6 400 cas de cancers, dont près de la moitié sont des cancers du col de l’utérus. En 2023, 3 159 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus ont été diagnostiqués et 1 100 décès identifiés.