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Quelque chose d’étrange se passe dans le monde du sport en ce moment: il n’y a pas de joueur de Québec dans les deux équipes de hockey qui rivalisent pour la Coupe Stanley, mais il y en a deux en finale de la National Basketball Association (NBA).
Luguentz Dort, qui évolue avec le Thunder of Oklahoma City, a été mesuré depuis le 5 juin à Bennedict Mathurin, des Pacers de l’Indiana. Le premier se distingue par son jeu défensif, tandis que le second est d’une efficacité formidable à l’offensive. Et les deux sont du même endroit: le district de Montréal-North.
Le fait que ces Québeciers aient réussi à traverser tous les pièges pour atteindre la NBA est exceptionnel. Parce que contrairement au hockey, dans lequel les gouvernements ont dépensé des centaines de millions de dollars en infrastructure et où les joueurs bénéficient d’une organisation bien huilée de la petite enfance à la ligue junior, il y a peu de ressources consacrées au basket-ball au Québec.
Pour être convaincu, il suffit de lire le rapport “Basketball dans le pays du hockey”, signé par Christopher Curtis. Il raconte comment les jeunes sont obligés de jouer sur des terrains extérieurs minables et que même les aspirants professionnels ont du mal à trouver un endroit pour pratiquer leurs lancers. À proximité de Montréal-North, un seul gymnase est disponible pour une population de 300 000 habitants, contre 10 arénas sur le même territoire …
Il est donc à l’extérieur que les joueurs rivalisent. Parmi les rares terrains extérieurs pour bénéficier de l’éclairage le soir, il y a ceux du parc Saint-Laurent. “C’est la Mecque de streetball Montréalais », explique que l’organisateur communautaire prospérera dans le rapport.
Les meilleurs athlètes de Montréal-North se rencontrent là-bas, le mauvais temps pour “jouer à un basket dur [où] Nous apprenons à terminer les jeux tout en cassant », dit Will prospère. Et pendant de nombreuses années, c’est là que Luguentz Dort, Oklahoma City Thunder, a drone tous les jours avec ses amis.
L’endroit a profondément marqué le basketteur. Tellement que sa fondation, le Maizon dort, a financé en partie la réparation complète des deux terres du parc Saint-Laurent, rouvert en juin 2024. «C’est un honneur pour moi d’aider […] La communauté qui m’a vu grandir, a déclaré Luguentz Dort sur Radio-Canada. J’espère que cela poussera la prochaine génération pour s’impliquer dans le sport et croire en vos rêves. »»
C’est certainement un pas dans la bonne direction. Mais pour le plein potentiel des joueurs de basket-ball québécois à se développer, deux domaines et la générosité d’un professionnel ne suffisent pas. Les villes, les municipalités et la province doivent également y entrer, comme pour le hockey.
Bonne lecture!
Marc-André Sabourin, chef du bureau des affaires et de l’économie
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