Chaque dimanche, L‘équipe Nouvelles vous invite à lire (ou à relire) dans sa newsletter Miroir L’un des rapports les plus frappants de la riche histoire du magazine. Vous pourrez revenir au cœur de certains défis du passé, avec l’apparence de maintenant.
«La livraison des forfaits est le seul avenir à long terme du Canada. Le commissaire William Kaplan, nommé par le gouvernement fédéral pour examiner la confrontation qui se déroule depuis des mois entre les postes du Canada et son syndicat, pourrait difficilement être plus clair dans son rapport publié il y a deux semaines.
Le document de la page de 187 de 187-page 187, qui décrit la situation précaire dans laquelle les postes du Canada, n’ont pas empêché le déclencheur d’une frappe en prolongation tôt le matin.
Malgré tout, c’est une lecture très utile pour comprendre l’étendue des défis rencontrés par notre service postal national, à commencer par celui de l’acheminement rapide et efficace de ces forfaits de toutes tailles que nous sommes maintenant habitués à commander en masse, sept jours par semaine, jour et nuit. “Les concurrents du secteur privé ont presque entièrement pris le contrôle du marché [de la livraison de colis] “, Il écrit sur l’Amazonie, FedEx et UPS de ce monde.
Pour comprendre comment ces acteurs privés ont réussi à s’en tirer sur le marché canadien, je recommande une autre lecture très utile. Celui du grand rapport publié il y a deux ans par ma collègue Marie-Hélène Proulx, qui a précisément examiné notre “Parcel Society”.
Son texte résume tout ce qu’il y a à savoir sur la montée en puissance du commerce en ligne: la logistique organisée comme «l’art», une livraison ultra-rapide qui s’est établie comme une norme dans l’industrie (merci, Amazon), mais aussi les répercussions environnementales de camions qui sillonnent nos rues pour effectuer ce célèbre «dernier kilomètre» à notre porte.
En prime: une incursion dans un camion cube d’Amazon (une première pour un média québécois), une question de compréhension de ce que vous ressentez vraiment lorsque vous déposez un paquet devant une porte tandis qu’un chien grimpe sur la clôture de la cour arrière.
La tendance substantielle n’a pas changé: environ trois québécois sur quatre ont effectué des achats en ligne en 2024 (principalement la même proportion qu’au moment du rapport), selon la dernière enquête Netendances. Ce qui a augmenté, cependant, c’est la domination d’Amazon. L’année dernière, près d’un cybarators sur deux sur deux a effectué au moins trois trimestres de ses dépenses en ligne sur le site du géant américain dont le logo sourit sur chaque boîte (et qui est désormais traité avec différents partenaires pour la livraison au Québec).
Ce type de statistiques accepte le commissaire Kaplan lorsqu’il soutient que les postes du Canada doivent revoir ses pratiques pour espérer regagner les parts du marché qu’elle a perdues en ce qui concerne la livraison de forfaits. Parce que tout indique que notre amour pour ces packages durera.
Bonne lecture!
Karl Rettino-Parazelli, journaliste à Nouvelles