Cette semaine, alors que le mercure affichait 29°C et que mon t-shirt était taché de gouttes de sueur, j’ai fouillé dans ma garde-robe pour en ressortir mon manteau d’hiver, un modèle imperméable parfait pour jouer dans la neige avec les enfants tout en restant au chaud et au sec, ainsi que mes bottes.
Rassurez-vous, la météo ne prévoit pas de tempête de neige en plein été. Si j’ai sorti mon manteau, c’était pour photographier l’usure anormale de la doublure d’épaule afin de compléter une demande de réparation en vertu de la « garantie à vie » du fabricant. Mes bottes, par contre, ont été envoyées chez le cordonnier pour faire réparer les talons.
Je préconise régulièrement les garanties et les réparations complètes comme moyen d’économiser de l’argent. Le problème est que cela prend généralement plus de temps, parfois plusieurs semaines, que l’achat d’un article neuf. Et dans le cas des vêtements d’hiver, mieux vaut commencer en été pour éviter de se retrouver dans une mauvaise situation.
C’est une leçon que j’ai apprise à mes dépens. Il y a quelques années, alors que je sortais mon manteau au début de la saison froide, je me suis rendu compte que la fermeture éclair était endommagée, impossible de la fermer. Pas de problème, me suis-je dit : je l’avais choisi précisément en raison de la généreuse garantie à vie offerte par le fabricant.
Je l’ai donc apporté au magasin du fabricant, où le vendeur m’a immédiatement confirmé que ce problème était couvert par la garantie, gratuitement. Youpi ! Mais il n’y avait aucun moyen de faire réparer mon manteau tout de suite. J’ai dû rentrer chez moi et le laver d’abord, puis le renvoyer par courrier au siège social pour qu’il soit officiellement évalué.
Croyez-moi : novembre est froid sans manteau d’hiver. C’est pareil pour décembre et janvier. Oui, j’ai dû attendre jusqu’à la mi-janvier avant de le récupérer. Si j’avais inspecté mon manteau en été, je n’aurais pas eu à souffrir inutilement.
En effectuant vos demandes de réparation en été plutôt qu’au début ou à la fin de l’hiver, vous vous assurez également d’avoir un choix plus large au cas où votre vêtement aurait besoin d’être remplacé. Vous aurez généralement accès à la dernière collection et les pièces seront disponibles dans toutes les tailles et couleurs.
Pas seulement des garanties
L’été est aussi une bonne période pour faire réparer vos bottes et vêtements d’hiver s’ils ne sont pas couverts par une garantie. Un bon exemple est mon cordonnier local, qui m’a fait économiser plus de 1 000 $ au fil des ans.
Chaque fin d’automne, c’est la folie dans son atelier. Tous les clients lui apportent leurs bottes en même temps, et ils en ont tous besoin maintenant. Du coup, il faut souvent attendre plusieurs jours avant de récupérer sa paire — et croyez-moi, une semaine sans bottes en hiver, c’est froid aussi !
A l’inverse, la saison estivale est beaucoup plus calme. Quand je passe devant la boutique de mon cordonnier, je le vois plus souvent assis à discuter avec les voisins qu’à travailler. Autrement dit : c’est le moment idéal pour lui confier mes bottes pour remplacer les talons.
La même logique s’applique aux ateliers de couture, qui peuvent réparer vos manteaux, gants, bonnets, écharpes et autres vêtements chauds à bon prix.
Cela dit, qu’il s’agisse d’un tailleur ou d’un cordonnier, prenez le temps d’appeler avant de vous y rendre : en été, certains magasins réduisent leurs horaires d’ouverture, et d’autres ferment leurs portes un temps pour les fêtes. Au pire, vous devrez attendre une semaine ou deux avant d’aller porter votre manteau ou vos bottes. De toute façon, ce n’est pas comme si vous en aviez besoin avec cette chaleur.
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