Le présentateur de Fort Boyard rend hommage à la mémoire de son collègue, et ami depuis près de 30 ans, décédé mercredi 7 août.
Au lendemain du décès de Patrice Laffont, emporté par une crise cardiaque à l’âge de 84 ans, son collègue et ami Olivier Minne s’est confié. L’animateur télé a exprimé sa tristesse ce jeudi 8 août dans une interview accordée à RTL :
“Je perds un père, et un enfant-père (…) Je suis évidemment très triste, mais tellement heureux d’avoir eu cet homme dans ma vie”, a-t-il déclaré, très ému.
Olivier Minne débute dans les médias lorsqu’il rencontre Patrice Laffont. A l’époque, ce dernier est déjà une figure incontournable de la télévision, où il présente Chiffres et lettres et Fort Boyard (dont Olivier Minne reprend les rênes en 2003). « J’ai été impressionné par cet homme que je voyais passer de loin », se souvient-il. Cette relation de travail à distance prend une tournure amicale en 1996.
“Une très grande délicatesse”
« S’il y avait quelque chose qui définissait cet homme, c’était sa délicatesse », décrit Olivier Minne. « Même si on pouvait penser qu’il pouvait être dur, tout était une question d’apparence, de jeu. C’était un homme d’une grande délicatesse, d’une grande finesse, d’une élégance à toute épreuve et d’une grande tendresse. »
« C’était quelqu’un qui voyait ce métier comme un terrain de jeu », poursuit-il. « Il ne se prenait jamais au sérieux et il ne prenait jamais son travail au sérieux. Il le faisait sérieusement, mais sans jamais se prendre au sérieux. »
Car Patrice Laffont était « resté un enfant » : « C’était un homme qui traversait sa vie en aimant avant tout les aspects les plus clairs et les plus ensoleillés de ce qu’elle pouvait offrir. (…) C’était surtout pour lui une manière de tenir à distance les dangers et les drames inévitables, les chagrins que la vie peut offrir. »
Enfin, Olivier Minne évoque le souvenir de quelques jours passés ensemble en mai dernier, lors du tournage d’un épisode spécial de Fort Boyard qui n’a pas encore été diffusé. Les deux hommes avaient loué une maison avec le père Fourras : “On a passé trois jours absolument fous. On a parlé de la vie. Je pense qu’à travers tous ces mots, on s’est beaucoup dit qu’on s’aimait.”