Il est l’impassible sur le bord du court. Installé à chaque match à quelques pas des pongistes français, Nathanaël Molin semble imperturbable. Son discours est toujours posé, ses encouragements sereins, ses mouvements corporels ne traduisent aucun stress. Sauf peut-être ce vendredi, lors du dernier match de la petite finale de ces Jeux olympiques. « J’avoue que je n’ai plus été très juste sur la fin, sourit-il. C’est le feeling, c’est l’instant. »
Mais les choix tactiques finaux se sont révélés payants et l’équipe de France de tennis de table compte désormais deux médailles de bronze aux JO de Paris après celle en simple de la “Féfénomène”. Tout simplement historique.