Bravo à l’Espagne pour avoir montré une fois de plus que sa culture, son identité de jeu et sa formation n’ont pas d’égal dans le monde. Bravo à l’équipe de France, pour son tournoi et pour être revenue de 1-3 à 3-3 vendredi, après avoir entraîné tout un pays derrière elle dans l’espoir fou d’un improbable retour. Bravo aussi à cette finale à huit buts (3-5 a.p.), indécise et renversante, qui a fait le plus grand bien au football olympique. Avec ou sans stars, elle n’aura finalement été le problème de personne pendant trois semaines, et encore moins vendredi. Et bravo au fabuleux public du Parc des Princes, digne de celui de Bordeaux et de Lyon lors des précédents matches des Bleus.