Au Brésil, deux personnes sont mortes de la fièvre oropouche, une maladie contre laquelle il n’existe ni vaccin ni médicament. Plus récemment, le virus est apparu pour la première fois en Europe.
Depuis quelques mois, les autorités sanitaires s’inquiètent de la propagation d’une maladie tropicale : la fièvre oropouche. Un virus originaire de Cuba qui a déjà causé deux décès au Brésil le mois dernier : deux femmes de moins de 30 ans. « Jusqu’à présent, aucun décès lié à la maladie n’avait été enregistré dans la littérature scientifique mondiale »a indiqué le ministère brésilien de la Santé.
Le 1er août, l’Organisation panaméricaine de la santé a émis une alerte épidémiologique pour renforcer la vigilance face à la propagation de la maladie. Plus inquiétant encore : la maladie semble arriver en Europe. Cinq cas ont été confirmés en Espagne, trois autres en Italie et deux en Allemagne, selon nos confrères de L’Indépendant.
Symptômes légers
Jusqu’à présent, plusieurs foyers ont été signalés en Amérique du Sud, notamment au Brésil, au Pérou, en Argentine, en Bolivie, en Colombie, à Cuba, au Panama et à Trinité-et-Tobago. Le continent sud-américain connaît également cette année une épidémie de dengue, une maladie extrêmement rare, qui a fait plusieurs milliers de morts.
En Espagne, les cas confirmés proviennent d’Andalousie, du Pays basque, de la région de Madrid et du nord-ouest du pays selon le ministère espagnol de la Santé. Pour l’instant, les patients ne présenteraient que des symptômes légers : fièvre, douleurs musculaires et éruptions cutanées. Cependant, tous les cas se sont rétablis après 4 à 8 jours, précisent nos confrères espagnols.