En Côte d’Ivoire, le bilan de la variole du singe s’alourdit. Huit cas ont été confirmés par les autorités sanitaires. Parmi eux, un décès a été enregistré. Le gouvernement appelle la population à éviter tout contact avec les animaux sauvages et réitère l’interdiction de les détenir en captivité.
Avec notre correspondant à Abidjan, Marine Jeannin
Des huit cas confirmés de variole du singe, le premier s’est produit dans le district occidental de Tabou et les sept autres dans Abidjandans les communes de Koumassi, Yopougon et Abobo. Les chaînes de transmission n’ont pas encore été identifiées avec certitude, cette fièvre éruptive peut se transmettre de l’animal à l’homme, ou d’homme à homme.
Le ministère des Eaux et Forêts a publié un communiqué réitérant l’interdiction de détenir des animaux sauvages en captivité. La chasse étant actuellement fermée, il est illégal d’élever des singes, des agoutis, des écureuils ou d’autres animaux sauvages comme animaux de compagnie ou pour la consommation de viande de brousse.
Le Ministre des Eaux et Forêts appelle notamment « à la collaboration des populations »
Le ministère invite la populationde les remettre aux autorités avant le 31 août. Les contrevenants risquent des peines de prison allant de 5 à 20 ans. Le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, appelle à « au civisme et à la collaboration des populations afin d’endiguer la propagation de cette maladie mortelle ».
Lire la suite sur RFI