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    Ozempic, Wegovy, Rybelsus… perdons-nous de vue la santé globale ? Voici ce que dit la science

    aiinfoBy aiinfoAugust 13, 2024No Comments7 Mins Read
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    Aude Bandini est professeure assistante (spécialisé en épistémologie et philosophie de la médecine) au Département de philosophie de l’Université de Montréal; Jean-Philippe Drouin-Chartier est professeur adjoint à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval; Pierre-Marie David est professeur agrégé à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal et Rémi Rabasa-Lhoret est professeur titulaire à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal..

    L’engouement pour les nouveaux médicaments de la classe des analogues du GLP-1 (peptide-1 de type glucagon) et le GIP (polypeptide inhibiteur gastrique), mieux connu sous les noms commerciaux Ozempic et Wegovy, est remarquable, mais pas totalement sans précédent dans l’histoire de “ superproductions » produits pharmaceutiques.

    Il n’en demeure pas moins que le volume des prescriptions et le budget qui leur est consacré par les régimes publics d’assurance maladie explosent, et avec eux les profits des entreprises qui les fabriquent.

    Une part importante de la popularité de ces médicaments provient des réseaux sociaux, qui ne sont pas toujours la meilleure source d’information en matière de santé. Lorsqu’il s’agit notamment de perte de poids, de nombreux fantasmes et préjugés peuvent entrer en jeu, au détriment du bien-être de tous, et particulièrement de celui des personnes déjà stigmatisées.

    En tant que spécialistes en philosophie de la médecine (Université de Montréal), en sciences de la nutrition et des aliments (Université Laval), en sociologie de la médecine (Université de Montréal) et en endocrinologie (Institut de recherches cliniques de Montréal), il nous apparaît nécessaire de prendre du recul et de faire le point sur ces nouveaux traitements, leurs promesses mais aussi leurs limites.

    Le meilleur des deux mondes

    Les analogues du GLP-1/GIP ont d’abord été développés pour réguler la glycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2 (DT2), et ainsi prévenir les complications liées à la maladie. C’est lors d’études visant à évaluer leur sécurité et leur efficacité qu’il a été constaté qu’ils entraînaient également une perte de poids. Cela a donné lieu à des recherches plus poussées qui ont montré qu’à des doses plus élevées, ces médicaments pouvaient entraîner une perte de poids très importante, allant de 15 à 25 % du poids initial.

    Le mode d’action de ces médicaments sur la régulation de la glycémie est clair : ils simulent les hormones incrétines qui augmentent la sécrétion d’insuline. La perte de poids n’a cependant été expliquée qu’après coup : outre le pancréas, ces molécules agissent aussi sur le cerveau en régulant la sensation de satiété et, indirectement, sur l’estomac en ralentissant la vidange gastrique. Ces deux effets combinés réduisent l’appétit et entraînent une perte de poids.

    C’est ainsi qu’une nouvelle indication est apparue et qu’une entreprise comme Norvo Nordisk a commencé à commercialiser le même médicament sous deux noms différents : Ozempic pour le traitement du diabète de type 2 et Wegovy pour la gestion de l’obésité.

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    Une nouvelle ère

    Les analogues du GLP-1/GIP représentent une avancée thérapeutique bienvenue dans un contexte où la prévalence du diabète de type 2 et de l’obésité explose et touche de plus en plus de personnes plus jeunes.

    Ces maladies touchent particulièrement les femmes, les membres de groupes racialisés et les populations défavorisées sur le plan socioéconomique. Les souffrances physiques et mentales engendrées, ainsi que les coûts associés à leur traitement, sont considérables. L’arrivée de nouvelles armes dans l’arsenal thérapeutique est donc source d’espoir.

    Certes, les interventions draconiennes sur le mode de vie sont efficaces. Mais elles sont très difficiles à mettre en œuvre et à maintenir dans le temps pour des raisons qui dépassent la sphère individuelle : d’une part, les prédispositions génétiques jouent un rôle important dans l’apparition du diabète de type 2 et de l’obésité ; d’autre part, ces pathologies étant multifactorielles, une prise en charge efficace et durable ne peut être que globale, combinant des interventions médicales mais aussi nutritionnelles, fonctionnelles, psychosociales, environnementales, voire institutionnelles.

    De tels systèmes de soutien existent, mais seulement dans les grands hôpitaux universitaires, auxquels beaucoup de personnes n’ont pas accès. De plus, beaucoup de personnes n’ont pas facilement accès à une alimentation saine et diversifiée, à des installations sportives ou à un soutien social et psychologique.

    Traiter les effets mais pas les causes

    Pour être efficaces dans la durée, les analogues du GLP-1/GIP doivent être pris en continu : sans changements drastiques de mode de vie, le poids perdu est repris dans l’année qui suit l’arrêt et l’équilibre glycémique est à nouveau compromis.

    Ils traitent donc les effets mais pas les causes du diabète de type 2 et de l’obésité. Certaines de ces causes sont toutefois modifiables : par exemple, selon Statistique Canada, moins de la moitié de la population canadienne (49,2 % des adultes, 43,9 % des jeunes et des enfants) atteint la quantité d’activité physique hebdomadaire recommandée. Selon la même source, l’insécurité alimentaire touche environ 14 % de la population québécoise (22 % en Alberta).

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    Un traitement médicamenteux, même s’il permet de manger moins, n’implique pas que vous mangerez mieux. De même, perdre du poids ne signifie pas que vous devenez plus actif ou en meilleure santé. Ces nouveaux médicaments ne guérissent donc pas le diabète de type 2 (DT2) ou l’obésité. Ils ne vous empêchent pas non plus d’avoir ces maladies, mais ils permettent de limiter les nombreuses complications auxquelles ils vous exposent.

    Prescrire et traiter

    Un médicament comme Mounjaro a une efficacité amaigrissante comparable à celle de la chirurgie bariatrique. Beaucoup plus simple à administrer et beaucoup moins risqué, il pourrait changer la donne dans le traitement de l’obésité. Prescrit directement par les médecins de famille et livré en pharmacie, il serait aussi beaucoup plus accessible aux personnes qui en ont besoin.

    Cela pose la question des coûts et des remboursements, mais pas seulement : prescrire n’est pas traiter. Les industriels suivent les recommandations des autorités sanitaires : ce traitement doit s’accompagner d’une évaluation minutieuse, puis d’une prise en charge et surtout d’un suivi étroit et régulier impliquant l’alimentation, l’activité physique, la santé mentale et, si nécessaire, une aide socio-économique.

    Cela demande non seulement du temps dont les généralistes ne disposent pas, mais aussi une coordination avec les autres intervenants du réseau de la santé. Le problème n’est pas de savoir si le traitement sera efficace, mais ce qui pourrait se passer s’il l’était. Perdre 25 % de son poids corporel en quelques mois a des conséquences graves, qui ne sont pas toujours bénéfiques : cela implique une perte de masse grasse mais aussi de masse musculaire, qui s’accompagne d’une fatigue intense. Il ne faut pas non plus sous-estimer le défi de l’adaptation physique et psychologique à une telle transformation de son corps. Perdre du poids ne résout pas tout, les attentes doivent rester réalistes.

    Quelles leçons ?

    L’efficacité clinique des analogues du GLP-1/GIP dans la réduction des complications liées au diabète de type 2 et à l’obésité est indiscutable. Cependant, ces médicaments ne conviennent pas à tout le monde et ne constituent certainement pas des remèdes miracles qui permettraient aux personnes de retrouver la santé sans modifier leur mode de vie ou leur environnement.

    Il faut garder à l’esprit que leur succès, tant commercial que médical, est aussi le produit d’un échec : celui de nos sociétés à prévenir ces maladies, à promouvoir des habitudes de vie saines et à créer des environnements favorables à la santé de tous.

    La Conversation

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