En vedette: Edgar, Logan, Ezekiel, Maureen, Jean-Gabriel, Mia et Jérémi, sept nouveaux colocataires dans la vingtaine qui ont quitté leur ville natale pour apprivoiser à la fois Montréal et le monde des adultes !
Il fallait y penser : 25 ans (exactement) après la fin de Pignon de rueconsidérée comme la première émission de téléréalité québécoise (elle l’était avant Mixmania Et Académie des étoiles (à l’époque des premiers épisodes, le diffuseur s’appelait encore Radio-Québec!), Télé-Québec reprend l’émission. Cette fois, le format quotidien a été adopté, mais la formule reste intacte: sept jeunes adultes de diverses régions de la province s’installent à Montréal pour étudier, travailler et vivre de nouvelles expériences. Sans scénario, sans textes, sans animateur pour les interviewer, ces garçons et ces filles exposent au public leur quotidien, dans toute sa vérité et sa spontanéité.
Les profils sélectionnés pour cette version 2024 de Pignon de rue faire la part belle à la diversité : les téléspectateurs rencontreront notamment Edgar, un guatémaltèque d’origine qui aspire à embrasser l’identité bizarre de la métropole, Ezekiel, un footballeur né avec un trouble du spectre autistique, et Maureen, qui est née au Togo, a grandi à Rouyn-Noranda et rêve de théâtre.
A leur arrivée, les colocataires se présentent, font connaissance, partagent les chambres de leur appartement commun, se demandent s’ils ont pris la bonne station de métro et parlent de leurs courses chez IKEA ou au supermarché, dans un langage parfois maladroit mais authentique (“Je te donnerai des nouvelles, quand est-ce que j’arrive…”).
Ce n’est pas toujours captivant, du moins dans les premières minutes, mais il faut saluer l’audace de l’idée. Après tout, pour attirer les vingtenaires devant l’écran, quoi de mieux que de leur parler d’eux-mêmes ? À noter que l’ancienne chanson-thème, interprétée par Kevin Parent, n’a pas été recyclée; une nouvelle chanson-thème, chantée par Claudia Bouvette, a plutôt été composée.