Close Menu
    Ce qui est chaud

    Le journal de 18h30 – 19/08/2025

    August 26, 2025

    Empire allemand vs Espagne 🇩🇪🇪🇸 | #History #shorts #CountryBalls #Geography

    August 26, 2025

    Santé: pouvons-nous faire confiance à Chatgpt?

    August 26, 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Aiinfo
    SUBSCRIBE
    • Maison
    • Dernières infos
    • Divertissement
    • Économie
    • France
    • International
    • Santé
    • Sciences et technologies
    • Sports
    Aiinfo
    Home»Santé»Les risques de la Dépakine chez les pères surveillés après une étude récente
    Santé

    Les risques de la Dépakine chez les pères surveillés après une étude récente

    aiinfoBy aiinfoSeptember 18, 2024No Comments4 Mins Read
    Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr WhatsApp Telegram Email
    Share
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

    Des données récentes soulèvent des inquiétudes quant à l’utilisation de la Dépakine, un médicament antiépileptique dangereux pour les femmes enceintes, par les futurs pères.

    La Dépakine présente-t-elle des risques si le futur père prend ce médicament antiépileptique ? Selon les données récentes, le doute est permis.

    “De nouvelles données suggèrent qu’il existe un faible risque potentiel pour les enfants dont le père a utilisé du valproate au moment de leur conception”, rappelait début septembre l’agence britannique de régulation des médicaments, la MHRA. Le valproate de sodium est la molécule de la Dépakine.

    Ce traitement antiépileptique est déjà bien connu pour ses dangers lorsqu’il est pris par une femme enceinte : chez les enfants exposés pendant la grossesse, le traitement produit parfois des malformations – un cas sur dix – et, plus encore, des troubles du développement comme l’autisme ou des retards cognitifs – au moins un cas sur trois.

    L’Agence européenne des médicaments tire la sonnette d’alarme

    Ces risques sont désormais bien documentés, alors que la Dépakine est, en France, au cœur de nombreuses procédures judiciaires toujours en cours mais qui ont déjà donné lieu à plusieurs décisions défavorables à Sanofi, dont les tribunaux estiment qu’il a longtemps désinformé les patients.

    En revanche, même si l’on sait que le valproate affecte la qualité du sperme, on doutait peu des effets sur le futur père et sa descendance, jusqu’à une alerte de l’Agence européenne des médicaments (EMA).

    L’agence a fait état en 2023 d’une étude menée à partir des données de santé de nombreux patients dans plusieurs pays scandinaves. Elle concluait à un risque « modéré » de troubles du développement – et non de malformations – chez les enfants de pères traités au valproate.

    Ce risque apparaît en effet hors de proportion avec la prise de Dépakine pendant la grossesse. Lorsqu’il est pris par un futur père, le traitement est associé à un risque multiplié par deux chez son enfant, ce qui correspond à 5 % des naissances. L’EMA, qui a d’ailleurs mis de nombreux mois à rendre publique l’étude, a pris soin de souligner que la méthodologie ne permettait pas de prouver pleinement l’existence du risque.

    Mesures prises pour faire face aux risques

    L’inquiétude est pourtant suffisante pour avoir conduit certaines autorités à prendre des mesures drastiques. Au Royaume-Uni, la MHRA a décidé qu’il fallait éviter de débuter un traitement à la Dépakine chez les moins de 55 ans, hommes ou femmes. Interrogé par l’AFP, Sanofi a indiqué “respecter” cette décision et “coopérer pleinement” à sa mise en œuvre.

    D’autres agences ne vont pas aussi loin. En France, l’Agence du médicament (ANSM) demande aux médecins d’informer les patients de ce risque éventuel, recommandant à un homme prenant du valproate d’éviter de donner son sperme.

    Les Britanniques sont-ils allés trop loin, la Dépakine restant un traitement crucial pour certains épileptiques ? Certains neurologues soutiennent cette position, alimentée par une nouvelle étude publiée mercredi dans le Journal of Neurology Neurosurgery and Psychiatry.

    RMC s'engage auprès de vous : Victimes de la Dépakine, une indemnisation impossible - 23/11
    RMC s’engage auprès de vous : Victimes de la Dépakine, une indemnisation impossible – 23/11

    Ce travail suggère, après avoir examiné une dizaine d’études préexistantes, qu’il n’existe pas de lien clair entre la Dépakine chez le père et le trouble chez l’enfant.

    « La plupart des études ne montrent pas de risque plus élevé » chez les pères, concluent les auteurs. « Les données disponibles ne justifient donc pas de grandes inquiétudes. »

    Un débat loin d’être résolu

    Ces travaux sont critiqués : les études retenues ne portent pas forcément sur le valproate mais incluent souvent d’autres antiépileptiques. Et, surtout, l’étude citée par l’EMA n’a pas été prise en compte. Tous ces éléments contribuent à “diluer le signal” de risque et “ces travaux ne remettent pas en cause les résultats de l’étude” menée par l’agence européenne, a expliqué à l’AFP l’épidémiologiste Catherine Hill, qui a collaboré avec des associations de victimes de la Dépakine.

    Si l’étude publiée mercredi est fragile, c’est aussi parce qu’elle dispose de peu de travaux solides sur lesquels s’appuyer. C’est le regret de certains spécialistes : le sujet illustre à quel point les patients manquent de visibilité sur les risques qu’ils encourent.

    “Prescrire du valproate aux hommes et aux femmes est toujours un dilemme extrêmement complexe”, explique à l’AFP Kim Morley, sage-femme britannique et spécialiste des patients épileptiques. “Mais contrairement aux femmes, il manque des données et des études sur les conséquences de la paternité sous valproate”.

    Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
    aiinfo

    Related Posts

    Ses appels au Samu révélé

    August 26, 2025

    Un groupe de 33 cas de chikungunya signalés à Vitrolles (Bouches-du-Rhône)

    August 26, 2025

    Serena Williams favorise les injections de perte de poids et provoque la colère de nombreux internautes

    August 26, 2025

    Certains vernis semi-permanents basés sur TPO

    August 26, 2025

    Scouts – Fournitures scolaires: un risque pour la santé de nos enfants?

    August 26, 2025

    Les derniers échanges entre le Samu et Esteban, décédé après avoir appelé à plusieurs reprises

    August 26, 2025
    Add A Comment
    Leave A Reply Cancel Reply

    Ne manquez pas
    Vidéo

    Le journal de 18h30 – 19/08/2025

    August 26, 2025

    Chaque jour, trouvez le journal de 6 heures pour l’éditorial d’Europe 1 pour faire le…

    Empire allemand vs Espagne 🇩🇪🇪🇸 | #History #shorts #CountryBalls #Geography

    August 26, 2025

    Santé: pouvons-nous faire confiance à Chatgpt?

    August 26, 2025

    L’été ou tous les seuils anti-sémitisme ont été franchis

    August 26, 2025
    Nos choix
    Reste en contact
    • Facebook
    • Twitter
    • Pinterest
    • Instagram
    • YouTube
    • Vimeo
    Legal Pages
    • À propos de nous
    • Clause de Non-Responsabilité
    • Contactez-nous
    • Politique de Confidentialité
    Nos choix

    Le journal de 18h30 – 19/08/2025

    August 26, 2025

    Empire allemand vs Espagne 🇩🇪🇪🇸 | #History #shorts #CountryBalls #Geography

    August 26, 2025

    Santé: pouvons-nous faire confiance à Chatgpt?

    August 26, 2025
    Récente
    • Le journal de 18h30 – 19/08/2025
    • Empire allemand vs Espagne 🇩🇪🇪🇸 | #History #shorts #CountryBalls #Geography
    • Santé: pouvons-nous faire confiance à Chatgpt?
    • L’été ou tous les seuils anti-sémitisme ont été franchis
    • Confiance de vote: “Macron a laissé Bayrou faire cela parce qu’il ne le soutient plus!” (Erik Tegnar)

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.