Premiers débats sur le budget en commission des finances de l’Assemblée
Comme de coutume, les ministres de l’Économie et des Comptes publics, Antoine Armand et Laurent Saint-Martin, ont été interrogés ce matin par la commission des Finances de l’Assemblée nationale, au lendemain de la présentation du projet de loi de finances 2025.
Premier député à prendre la parole, le rapporteur Charles de Courson premier salué « des efforts considérables » du gouvernement qui « rompre avec la facilité qui a prévalu ces dernières années » en matière de finances.
Il a toutefois souligné que le PLF pourrait avoir un « effet récessif » sur l’économie, à travers les réductions de dépenses et les augmentations d’impôts qu’il prévoit. M. Courson s’est également interrogé sur le bien-fondé de l’hypothèse selon laquelle la consommation serait appelée à repartir, dans la mesure où le taux d’épargne des Français reste stable. ” élève “.
Au nom du Rassemblement National, Jean-Philippe Tanguy a dit avoir vu dans le PLF un « musée des horreurs des technocrates de Bercy »comprenant « des injustices fiscales partout ».
Le gouvernement aura « le soutien de notre groupe dans l’effort de réduction des déficits publics »dit David Amielau nom du groupe macroniste Ensemble pour la République. Il a déclaré que les députés EPR seraient « en revanche très vigilant sur les hausses d’impôts qui fragiliseraient les objectifs essentiels d’emploi, de transition écologique et de réindustrialisation ».
Nicolas Rayélu de la droite républicaine, assure que son groupe “le choix du courage” et se tiendra aux côtés du gouvernement «pour redresser les comptes publics».
« Il faut apprendre à dépenser moins en dépensant mieux »dit Jean-Paul Mattei (Les Démocrates), regrettant tout de même au PLF de “l’oubli”notamment en termes de logement.
«Nous serons constructifs»dit Félicie Gérard (Horizons et indépendants).
Jean-Pierre Bataille (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) s’est inquiété de l’effort de 5 milliards d’euros demandé aux collectivités locales, qui donne lieu à une “profonde inquiétude chez tous les élus locaux”.
Au nom du groupe UDR, Gérault Verny estimé que“avec des dépenses publiques à 56% du PIB, la France est devenue un Etat collectiviste”.