L’université de Bretagne occidentale, située principalement à Brest, a voté le 5 novembre la mise en place d’un congé menstruel à partir de septembre 2025. Les étudiantes pourront s’absenter en cas de fortes douleurs.
Une mesure qui fait son chemin. L’Université de Bretagne occidentale, également appelée Université de Brest, a voté le 5 novembre la mise en place d’un congé menstruel pour les étudiantes à partir de la rentrée de septembre 2025, ont annoncé les organisations étudiantes Bouge Ton Campus et Fédé B sur Instagram.
« Nous sommes fiers d’annoncer que l’UBO vient d’adopter la mise en place d’un système de congé menstruel », indiquent les associations étudiantes.
« Ce projet vise à offrir aux personnes menstruées la possibilité de s’absenter en cas de douleurs importantes, sans impacter leur assiduité », précisent-ils, et à « favoriser le bien-être mental et physique des étudiants ».
« Avec ce dispositif, l’Université de Brest s’engage en faveur du bien-être et de l’égalité des chances en prenant en compte les besoins spécifiques des étudiants », assurent les deux fédérations étudiantes.
Avant l’Université de Brest, plusieurs autres établissements d’enseignement supérieur avaient déjà franchi le pas. L’Université Paris Est-Créteil a notamment introduit la possibilité de prendre 12 jours de congé menstruel dans l’année à la rentrée de septembre.
Jusqu’à 20 jours par an
Des phases de tests doivent d’abord être mises en place entre janvier et mars 2025, avant qu’une application et un espace numérique dédiés soient mis en place entre mars et juin 2025. Enfin, le dispositif doit être généralisé à la rentrée. étudiant à partir de septembre 2025.
Il sera alors possible aux personnes concernées de bénéficier jusqu’à 20 jours d’absence dans l’année, avec cette nouvelle mesure. Tous les cours sont concernés.
Il suffira de déclarer l’absence via l’espace numérique créé. Aucun justificatif médical n’est mentionné comme nécessaire. Les étudiants concernés pourront toutefois bénéficier du soutien du personnel de santé universitaire.
Le dispositif a déjà été mis en place pour les employés communaux de plusieurs villes de France comme Saint-Ouen ou Lyon. Un projet de loi en ce sens a été rejeté par le Sénat en février dernier.