En vedette: Bianca Gervais (Les perles, Danse !, Les moments parfaits), Steve Laplante (Lion, C’est comme ça que je t’aime, Animal de compagnie), Pierre-François Legendre (Un cas criminel, La fraternité, Les Invincibles), Alfred Poirier (Doute raisonnable, Indéfendable, Premier trio), Milya Corbeil Gauvreau (L’évasion, Bracelets rouges, Détective surprenant).
Liam est un androïde. « La version la plus avancée d’un prototype d’intelligence artificielle d’apparence humaine », comme il le dit. Lorsqu’il joue aux échecs, Liam peut évaluer 600 millions de combinaisons en une nanoseconde, il a un GPS dans la caboche, il court des kilomètres à l’infini sans s’essouffler et il peut cuisiner un repas gastronomique de cinq plats en un clin d’œil.
Le garçon, qui ressemble à un jeune de 16 ans tout à fait normal, est la création d’un couple de scientifiques. Le DD Hélène Vincent et le Dr Jacob Wood prévoit de profiter de l’expo-sciences de Belmont pour dévoiler leur extraordinaire réalisation, qui pourrait changer le cours de l’humanité. C’est du moins le souhait du Dr Wood, qui veut réinitialiser Liam dès qu’il montre ses premiers signes d’émotions humaines : rire, colère, tristesse. Cependant, le DD Vincent, de son côté, s’est attaché à ce « fils » robotique et préférerait plus que tout le laisser se développer comme une vraie personne.
Rapidement, un étau se resserre autour de Liam, qui doit fuir. Tandis que ses « parents » complotent sournoisement les uns contre les autres, Liam est aidé dans son jeu de cache-cache par de « vrais » jeunes de son âge, sympathiques à sa cause.
Mais et si les circuits électriques de Liam se touchaient ? Après tout, rien ne nous dit que cet androïde n’est que bienveillant…
Les séries de science-fiction sont rares au Québec. Liamune comédie dramatique drôle et géniale, réalisée par Jean-Sébastien Lord et signée par un collectif d’auteurs habitués aux événements jeunesse (Conseils familiaux, Clovis, Le pacte), peut aussi se targuer d’avoir su rendre crédible son univers (parallèle), ce qui est en soi une belle réussite. La série a le potentiel d’intéresser les préadolescents, y compris les garçons, à la culture locale, un public difficile à fidéliser.