Ce n’est pas l’effet papillon mais l’effet du roi papillon. Plus de quatre mois après les Jeux olympiques, “le tsunami s’atténue un peu, mais dès qu’il bouge un muscle, il recommence”. Michel Coloma est bien placé pour confirmer la frénésie autour de Léon Marchand, quadruple médaillé d’or aux Jeux de Paris 2024 (400 m 4 nages, 200 m papillon, 200 m brasse, 200 m 4 nages). Le directeur général du TOEC Dauphins, club d’origine du nageur toulousain, patauge poliment parmi les vagues de demandes de comparution et de sponsoring qui affluent depuis la phénoménale performance estivale du nageur.
“Récemment, on m’a demandé de parrainer une organisation de méditation, et tout le monde me dit : “Mais ce n’est que ça”. Oui, mais c’est ‘seulement ça’ 100 fois par jour.” Parmi les demandes les plus farfelues, certains imaginaient le roi de la natation honorant une fête du cassoulet ou remettant un trophée lors d’un tournoi de pétanque. “On filtre et on filtre et on filtre”, a déclaré Vincent Gardeau, le président du club.
L’actuel meilleur nageur du monde a retrouvé la piscine de Toulouse, au bord de la Garonne, le 16 septembre 2024. Avant de traverser l’Atlantique en janvier pour rejoindre son entraîneur américain, Bob Bowman, il devait initialement s’arrêter au bord de la Garonne. le Danube du 10 au 15 décembre pour les Championnats du monde en petit bassin (25 m) à Budapest. “Épuisé”, le nageur de 22 ans a finalement décidé de laisser tomber.
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