Ryanair n’atterrira pas à Orly. Selon Le mondeSelon les informations de Michael O’Leary, PDG de la compagnie aérienne irlandaise à bas prix, a finalement opposé son veto à l’accord, mardi 17 décembre. Il y a quelques semaines, la compagnie low-cost a obtenu deux créneaux horaires auprès de l’Association pour la coordination des horaires pour desservir Bratislava. et Bergame (Italie) depuis la plateforme sud de la capitale. Il s’agit d’une rupture avec la stratégie de Ryanair, qui a toujours privilégié les aéroports secondaires. Contactée, l’entreprise n’était pas joignable pour le moment.
Plutôt que de payer les lourdes taxes aéroportuaires des aéroports d’Orly ou de Roissy-Charles-de-Gaulle, jugées trop chères, Ryanair préfère collecter les subventions substantielles versées par les aéroports de province pour l’inciter à rester.
C’est lors de la distribution de 8 000 créneaux de vols inutilisés que Ryanair a remporté ses deux premiers créneaux parisiens. La compagnie aérienne espagnole Volotea, spécialisée dans les liaisons transeuropéennes entre aéroports secondaires, a obtenu suffisamment de créneaux horaires pour assurer 13 vols par semaine, principalement à destination de l’Italie.
Base bordelaise fermée
Ce n’est pas la première fois que Ryanair tente de sécuriser des créneaux horaires à Orly. Avec le départ d’Air France vers Roissy, l’aéroport semble de plus en plus dédié aux compagnies low-cost. Transavia, la filiale low-cost d’Air France, y règne en maître ; d’ici l’été 2025, plus de 70 avions y seront basés, effectuant plus de 985 rotations par semaine. Outre Transavia et Volotea, d’autres compagnies aériennes à bas prix se développent à Orly, notamment Wizz Air, Vueling, ASL Airlines et easyJet. Les créneaux de décollage et d’atterrissage à Orly sont de plus en plus recherchés, à l’approche du point de saturation de l’aéroport. Avec 220 000 créneaux par an, le deuxième aéroport parisien approche de sa limite de 250 000.
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