
Quels enseignements tirer de l’expérimentation controversée de vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans l’espace public, nouveauté des Jeux Olympiques (JO) de Paris 2024 ? Le monde a pu consulter le très attendu rapport du comité d’évaluation, qui a été remis au ministère de l’Intérieur, mardi 14 janvier.
Prévu par la loi relative aux Jeux olympiques et paralympiques, ce texte devrait alimenter les débats sur l’opportunité de pérenniser l’usage de cette technologie. En effet, elle est souvent présentée comme une solution aux limites de la vidéosurveillance traditionnelle, notamment le manque de ressources humaines pour analyser les séquences enregistrées. Lors des JO, mais aussi lors de concerts, festivals et événements sportifs, des logiciels se sont ajoutés, au fil des mois, aux images fournies par des centaines de caméras, dans le but de détecter automatiquement certains risques pour la sécurité des personnes. Le rapport dresse un bilan contrasté, en décalage avec la volonté indéfectible des autorités d’étendre l’usage de ces outils.
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