Dans un bulletin épidémiologique hebdomadaire publié ce mercredi 15 janvier, Santé Publique France fait le point sur la circulation de la grippe en France. La pression sur les services de santé est importante.
La France toujours fébrile. L’épidémie de grippe continue de s’intensifier, selon les dernières données de Santé publique France partagées ce mercredi 15 janvier. L’agence sanitaire constate une « intensification de l’activité grippale dans les villes de France », alors que la carte des infections est entièrement rouge pour le territoire métropolitain. . Une « nette augmentation des décès » est évoquée.
La période est caractérisée par une « gravité marquée de l’épidémie, avec une activité hospitalière très élevée et une nette augmentation des décès », selon SPF.
A l’hôpital, “une diminution des indicateurs de syndrome grippal/grippal a été observée au cours de la semaine écoulée parmi les passages aux urgences et les hospitalisations dans toutes les tranches d’âge”. À l’exception d’une forte augmentation chez les moins de cinq ans.
Mortalité en hausse
Les données de mortalité fournies par l’Insee permettent d’observer une “surmortalité” chez les 15-64 ans et les 65-84 ans, avec également une surmortalité marquée “chez les plus de 85 ans”.
“Cette surmortalité est probablement liée à l’épidémie de grippe”, indiquent les autorités sanitaires dans ce bulletin hebdomadaire.
Cette part des décès dus à la grippe grimpe même à 12,4% en Bourgogne-Franche-Comté, 9,4% dans le Grand Est, 9,2% en Provence-Alpes-Côte d’Azur et 7,9% dans les Hauts-de-France et l’Auvergne- Région Rhône-Alpes, a précisé l’agence sanitaire.
L’agence rappelle que la vaccination est la meilleure méthode pour éviter la mortalité résultant des formes graves de la maladie, notamment parmi les populations à risque. A peine 35,2% de la population ciblée par l’actuelle campagne de vaccination a reçu une dose cette année, “41,0% parmi les personnes âgées de 65 ans et plus, et 19,0% parmi les moins de 65 ans à risque de grippe grave”.
Selon les informations de BFMTV, plus d’un million de doses se trouvent encore dans les tiroirs des pharmacies, en ville et à l’hôpital. Ils pourraient toutefois être mal répartis au sein du territoire, selon le Syndicat des syndicats de pharmaciens d’officine.