Depuis la crise de la santé du CoVVI-19, les Français ont été de plus en plus attirés par ces produits censés améliorer leur sommeil, réglementer leur stress, mais aussi par exemple pour promouvoir leur transit intestinal. Cependant, les professionnels de la santé mettent en garde contre leur consommation excessive.
Des chiffres de boom qui reflètent de nouveaux besoins. Comme ce mardi 28 janvier indique une étude publiée par la NERES Association, qui représente les laboratoires pharmaceutiques, le marché des suppléments alimentaires a bondi de 56% depuis 2019, avec une augmentation de 6,3% juste pour l’année 2024.
Il représente désormais 1 498 milliards d’euros en France. En détail, ce sont les compléments alimentaires liés au stress et à la vitalité qui connaissent les ventes les plus élevées entre 2019 et 2024, avec un marché représentant 310 millions d’euros (+ 7% sur cette période).
Mélatonine, plantes, multivitamines …
Viennent ensuite ceux qui devraient améliorer la vitalité, ce qui équivaut à 261 millions d’euros (+ 19%) et à ceux qui favorisent une bonne digestion et un bon transit, 220 millions d’euros (+ 6%).

“Pour le sommeil et le stress, ce sera la mélatonine ou parfois les plantes, la vitalité est souvent par exemple tout ce qui est multivitamines, puis la sphère digestive ce sera par exemple les probiotiques”, explique BFMTV Luc Besançon, délégué général de NERES.
Certains segments sont particulièrement distingués, tels que les respiratoires (+21,1%) et la santé des femmes (+18%).

“Près de 60% des Français ont utilisé au moins un complément alimentaire au cours de la dernière année, et c’est quelque chose qui augmente au fur et à mesure. En fait, ce que nous voyons aussi, c’est que ces compléments alimentaires sont de plus en plus recommandés par les pharmacies”, ajoute Luc Besançon.
“Il a accentué la crise covide”
Également interviewé par BFMTV, le docteur Arnaud Cocaul, un médecin nutritionniste, souhaite avertir contre la consommation excessive de plaintes alimentaires.
“Je suis pour, mais dès qu’il est raisonné et raisonnable, et la durée de la prise de ces compléments alimentaires a été vue par le pharmacien ou le médecin”, explique-t-il.
Selon lui, cette augmentation de la consommation de suppléments par les Français “s’est accentuée avec la crise covide” et la volonté “d’optimiser leur santé et de lutter plus efficacement contre les virus”.
Cependant, le professionnel appelle la plus grande prudence. “Il existe toutes sortes de publicités qui sont mises en évidence par des noms qui vous permettent de dire que cela prolongera votre espérance de vie ou optimisera votre santé, etc.”, prévient-il.
“Si vous devez prendre des compléments alimentaires pour vous-même, demandez-vous de toute façon à votre médecin car il peut encore y avoir des interactions médicamenteuses. Je pense à ceux qui sont sous des anticoagulants, ceux qui prennent également des extraits Thyroïdiens pour les hypothyroïdes par exemple”, ajoute-t-il.
Selon ANSE, Agence nationale pour la sécurité alimentaire, environnementale et en matière de santé, il est généralement important de suivre plusieurs conseils afin de limiter les risques induits par la consommation de compléments alimentaires.
Selon l’agence, il est conseillé de demander conseil à un professionnel de la santé, d’éviter les prises prolongées, répétées ou multiples, de respecter les conditions d’emploi, d’être vigilants sur les produits présentés comme miraculeux et favorisent les produits vendus dans les circuits les meilleures circuits contrôlés contrôlés .