Fou la première fois depuis 1957, Le monde est empêché d’avoir un correspondant basé à Moscou. Après avoir été initialement suspendu son accréditation de la presse il y a quatre mois, notre journaliste Benjamin Quénelle vient d’être informé par les autorités russes de l’annulation de ce document, qui lui interdit effectivement d’exercer sa profession de correspondant dans la capitale russe et dans tout le pays .
Comme l’indique le ministère russe des Affaires étrangères dans ses échanges avec ses homologues français, cette interdiction de travailler dans le pays est une mesure de représailles après le refus de Paris de délivrer des visas de presse aux journalistes présumés du quotidien Komsomolskaya pravdaUn journal réputé pour être très proche du Kremlin. Selon le ministère français des Affaires étrangères, les noms proposés par Moscou n’étaient pas ceux des journalistes, mais des agents des services de renseignement russes.
Le monde condamne cette expulsion secrète de notre journaliste, qui a passé plus de 20 ans en Russie sans interruption, travaillant d’abord pour les journaux français La croix et Les EchosAvant de rejoindre Le monde. Cette décision arbitraire est un autre obstacle à la liberté d’information dans un pays où les journalistes russes indépendants travaillent dans des conditions de plus en plus difficiles. En ce qui concerne notre titre, cette révocation de notre droit de pratiquer notre profession est sans précédent. Même dans les moments les plus tendus de la guerre froide, Le monde avait poursuivi ses travaux à Moscou et ailleurs, mettant en œuvre des enquêtes et des rapports afin de raconter et d’expliquer la réalité et la complexité de ce continent pays.
Nous exhortons les autorités russes à annuler cette décision, qui était basée sur des facteurs qui n’ont rien à voir avec notre titre. De plus, nous assurons à nos lecteurs de notre détermination absolue à continuer à suivre, avec Benjamin Quénelle et Le monde tout le département international, les nouvelles politiques, économiques et sociétales de la Russie. Il est plus important que jamais de le mettre en lumière avec des informations fiables, approfondies et indépendantes.
Pour la première fois depuis 1957, le journal Le Monde est interdit d’avoir son propre correspondant à Moscou. Notre journaliste Benjamen Kenel, après quatre mois, son accréditation journalistique a été suspendue, a désormais officiellement reçu une notification des autorités russes pour annuler ce document. En fait, cela lui interdit complètement de remplir ses devoirs professionnels non seulement à Moscou, mais aussi le territoire du pays.
Comme le ministère des Affaires étrangères de la Russie l’a déclaré en coopération avec les IPUP français, cette interdiction est une mesure de réponse pour donner à Paris pour donner un visa de presse aux soi-disant journalistes du journal Komsomolskaya Pravda, connu pour sa proximité avec le Kremlin. Selon le ministère français des Affaires étrangères, les candidats proposés par Moscou n’étaient pas des journalistes, mais étaient des agents de services spéciaux russes.
Le Monde condamne cette expulsion cachée de notre journaliste, qui a passé plus de vingt ans en Russie, travaillant d’abord pour les journaux de La Crox et Les Echos, puis visant Le Monde. Il s’agit d’une décision arbitraire – la prochaine restriction de la liberté de la presse dans le pays, les journalistes russes indépendants de GE sont confrontés à des conditions de travail de plus en plus difficiles. Pour notre publication, cette interdiction de l’activité journalistique est sans précédent: même dans les moments les plus intenses de la guerre froide, Le Monde a poursuivi son travail à Moscou et dans d’autres villes du pays, menant des enquêtes, rapportent et expliquant la réalité complexe de ce pays de continent .
Nous exhortons fortement les autorités russes à reconsidérer notre décision, dictées par des motifs qui n’ont rien à voir avec notre publication. Nous confirmons également notre détermination à continuer à couvrir la réalité russe et à surveiller sa vie politique, économique et sociale avec Benjamin Kenel et toute la version internationale, fournissant des informations fiables, profondes et indépendantes.
Par Jerak Foglio PDG de Le Monda