Une étude française des chercheurs grenoble inserm suggère que les PFA, également appelés “polluants éternels”, peuvent “modifier la santé du placenta pendant la grossesse”. Résulte des conséquences pour l’enfant et la mère.
Les effets négatifs du PFASS sont confirmés. Les PFA (ou perfluoroalkylas et polyfluoroalkylas) sont des produits chimiques polluants “extrêmement persistants”, comme le rappellent les agences de santé françaises. Également appelés «polluants éternels», ils font régulièrement l’objet de controverses et sont présents dans notre environnement: l’eau du robinet, la nourriture, l’air, etc., puis se retrouvent dans nos organisations.
Mais un nouvel effet nocif est ajouté à la liste de nos connaissances sur leurs effets. Les résultats d’une étude française menée par des chercheurs et des chercheurs de Grenoble Interm sur les grenoble concluent que “les APF peuvent modifier la santé du placenta pendant la grossesse”, comme les chercheurs écrivent dans un communiqué de presse publié ce jeudi 13 février.
Entre 2014 et 2017, un groupe de 367 femmes enceintes et leurs enfants a été suivi pour étudier l’impact de ces polluants éternels, ce qui sert de lien entre la mère et l’enfant pendant la grossesse. Les résultats inquiétants de l’étude ont été publiés le 30 janvier 2025 dans la revue scientifique Environment International.
Hypertension, bébés plus petits: “Complications pendant la grossesse”
“Le placenta est un organe essentiel pendant la grossesse qui fait le lien entre la mère et le fœtus et permet, entre autres, les échanges de gaz et de nutriments”, se souvient de Claire Philippat, co-profonde avec l’étude et le chercheur pour insérer.
Il s’avère que l’exposition aux PFAS provoque moins de bonne perfusion du placenta et une diminution des échanges entre la mère et le fœtus. La conséquence: une baisse de l’apport en oxygène et des nutriments délivrés à l’enfant en développement.
Concrètement, les “conséquences nocives” semblent selon cette étude, découlent de cette perturbation. “La déréglementation (…) a été associée à des complications de la grossesse”, y compris la prééclampsie, un trouble qui se manifeste dans une pression artérielle élevée.
Mais les PFA ont également un risque accru de donner naissance à “bébé de faible poids”, bien que les grossesses n’étaient pas plus courtes que le temps de gestation conventionnel, avec une médiane moyenne.
“Une étude dans la même population (Ouidir et al., 2019) n’a trouvé aucune association entre cette variable de groupe PFAS et le poids à la naissance”, ont déclaré des chercheurs de Grenoble dans leur publication.
Les PFAS, un ennemi encore inconnu?
Les conclusions des chercheurs français sont conformes aux études similaires antérieures, approfondissant encore plus de la connaissance des mécanismes en jeu. Mais l’état des connaissances scientifiques sur cette question reste à approfondir, comme le soulignent les spécialistes.
“À l’avenir, l’équipe scientifique souhaite reproduire cette étude à plus grande échelle pour confirmer ces résultats (…) Nous espérons qu’une étude nationale sera née sous peu afin de mieux comprendre les conséquences de l’exposition à l’exposition aux PFA sur le Santé de la mère et de l’enfant “, lisez le communiqué de presse.
En général, les effets sur l’organisme humain du PFASS sont encore mal compris. La National Health Safety Agency (ANSE) estime au moins que certains effets délétères ont déjà été au moins partiellement démontrés.
Augmentation du taux de cholestérol, des cancers, des effets sur la fertilité et le développement du fœtus, sur le foie, sur les reins, etc. “Ils sont également soupçonnés d’interférer avec le système endocrinien (thyroïdien) et immunitaire” page.