Un bulletin de santé publique de France ce mercredi “une résurgence importante des infections invasives ménincoques”, ayant causé 13 morts en janvier 2025.
Pour la santé publique, la France, sans aucun doute. “Une résurgence majeure” dans le nombre d’infections ménincoques invasives “a été observée au cours de la saison 2024-2025 avec un nombre exceptionnellement élevé de cas en janvier 2025”. Au cours du premier mois de l’année, l’agence de santé a ainsi compté 13 morts, “principalement chez les adultes, y compris les jeunes adultes”.
Selon le rapport de santé publique, la France a publié ce mercredi 19 février, ce chiffre “témoigne de la gravité de ces infections” et d’une “létalité particulièrement élevée”. “50 décès ont été déclarés entre les mois de juillet 2024 et janvier 2025, une létalité globale de 13,7%”, poursuit l’organisme de santé.
Vaccination obligatoire pour les nourrissons
En 2024, 615 cas ont été déclarés en France, le nombre annuel de cas depuis 2010. Alors, comment pouvons-nous expliquer la croissance des infections invasives ménincoques?
Pour la santé publique de la France, cela s’explique “en partie à l’épidémie de grippe particulièrement importante au cours de la saison 2024-2025”. “En effet, il a été démontré que les infections au virus de la grippe peuvent augmenter le risque d’infection invasive en méningocoque”, a déclaré l’autorité sanitaire.
Thanks to the barrier gestures established during the COVVI-19 pandemic, “this bacteria, like many bacteria with respiratory transmission, stopped circulating and therefore there is less port” which allows “generating immunity in the population “Explains Muhamed-Kheir Taha, head of Le National Reference Center (CNR) des Méningocoques à l’Institut Pasteur sur BFMTV ce mardi.
“Nous sommes devenus en quelque sorte, au cours des deux années de covide, naïf immunologiquement. Et lorsque les bactéries sont revenus circuler à la fin de 2022, nous avions (avions) une recrudescence dans les cas”, a-t-il déclaré.
Depuis le 1er janvier, la vaccination de tous les nourrissons contre le méningocoque B et le méningocoque d’ACWY est obligatoire. Il n’est recommandé que pour les adolescents âgés de 11 à 14 ans.