
Le retour aux pics de production promet d’être encore raide, mais EDF monte sur la pente, une heure du térawatt (TWH) après l’autre. Distribué sur 18 centrales électriques, les 56 réacteurs de l’opérateur de la flotte nucléaire française, la principale source électrique du pays, ont généré près de 362 TWH en 2024. C’est mieux qu’en 2023 (320 TWH), et surtout en 2022 (279 (279 Twh), le pire exercice depuis 1988, une période lointaine où certains réacteurs actuels attendaient toujours leur inauguration.
Plus la production nucléaire est récupérée, plus les résultats de l’entreprise publique sont affectés. Surtout lorsque l’hydraulique (50 TWH en 2024, Rainy Year) atteint un niveau historique. Malgré le retrait des prix de l’électricité sur le marché de gros, le groupe a communiqué, le vendredi 21 février, un nouveau résultat record du vendredi 21 février ou 11,4 milliards d’euros de bénéfice net, toutes les activités combinées, pour l’année 2024 (+ 14%).
Depuis 2022, l’EDF a surtout dû régler une urgence: la corrosion sous stress. Un problème de microfissue dans les tuyaux en acier, connecté au principal circuit primaire des réacteurs. Détecté pour la première fois en octobre 2021 sur un réacteur De Civaux (Vienne), ce phénomène a conduit à 65% des capacités du parc à s’arrêter en août 2022. Soit pour la réparation, soit pour le contrôle. Pour vous assurer, la crise de la santé due au CoVVI-19 avait déjà transformé le calendrier de maintenance classique.
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