Alors que les risques d’allergie aux pollens sont élevés sur trois quarts du territoire, des gestes simples permettent de limiter l’inconvénient. Un médicament ou, à plus long terme, une désensibilisation est recommandée en cas de symptômes persistants.
Barme ou grattant les yeux, un nez qui coule ou obstrué ou même une gorge irritée … près d’un adulte sur trois, et 20% des enfants de plus de neuf souffrent chaque année de rhinite saisonnière causée par une allergie aux pollens.
Depuis mercredi 19 février, les trois quarts du pays à l’exception de la façade du Nord-Ouest ont été placés en alerte rouge face au risque d’allergie par le National Aerobiological Surveillance Network (RNSA). La douceur des températures favorise la floraison des arbres et l’émission d’une grande quantité de pollens dans l’air.
Rincez vos cheveux, évitez les activités de plein air …
Pour limiter le risque d’allergie, des gestes simples sont recommandés. Chez votre maison, vous devez rincer vos cheveux le soir avant de vous coucher, ventiler au moins dix minutes par jour, mais de préférence avant de se lever ou après le coucher du soleil pour éviter les pollens, plus présents pendant la journée, ne vous faufilez pas à l’intérieur.
Il est nécessaire d’éviter “d’aggraver les symptômes en ajoutant des facteurs irritants ou allergènes” dans sa cabine, selon le ministère de la Santé, tels que le tabac, le nettoyage ou les produits de bricolage, les parfums intérieurs, les “encens, les bougies …
À l’extérieur, où les risques sont plus élevés, il est préférable de s’abstenir de mener des activités “qui conduisent à une surexposition aux pollens”. Par exemple, tondre votre pelouse, prendre soin de votre potager ou aller au jogging … “si nécessaire, favoriser la fin de la journée et le port de lunettes de protection et un masque” Notez le ministère.
Évitez de sécher votre lessive à l’extérieur ou fermer les fenêtres de la voiture en cas de voyage.
“Les gestes les plus simples sont d’abord les gestes de l’hygiène, comme se laver le nez avec l’eau de mer”, a déclaré BFMTV Philippe Bellaiche, pharmacien.
Les antihistaminiques bloquent la molécule responsable des symptômes
Mais parfois, ces gestes simples ne suffisent pas. Vous devez ensuite vous tourner vers votre pharmacien ou assister au médecin afin d’obtenir des médicaments antihistaminiques. “Les antihistaminiques bloquent la production d’histamine (une molécule, la note de l’éditeur) qui est responsable de symptômes tels que l’enflure, les rougeurs, les démangeaisons, les éternuements, etc.”, spécifie l’assurance maladie.
Avant d’ajouter: “Ils sont pris oralement sous forme de comprimés ou de solutions orales. Ils existent également pour les traitements locaux sous forme de crèmes, de solutions nasales dans le cas de la rhinite allergique”. Certains antihistaminiques ne sont disponibles que sur une ordonnance.
“Nous avons également une alternative naturelle basée sur l’eau de mer et l’huile essentielle d’Eucalyptus par exemple”, note le pharmacien Philippe Bellaiche.
La désensibilisation à devenir tolérante à long terme
Pour faire face au problème à long terme, il existe une solution recommandée par les allergistes appelée désensibilisation. Cependant, vous devez le faire à l’avance, c’est-à-dire à l’automne, car ce processus dure plusieurs mois.
“Le principe est d’absorber de petites quantités de pollens et de le répéter pendant quelques mois, pour le moment à venir, l’organisme est devenu tolérant à ces pollens”, explique l’allergiste Sophie Silcret-Grieu.
Ameli précise que la désensibilisation n’est pas possible en cas de déficit immunitaire, avant l’âge de cinq ans, en cas de grossesse, d’asthme sévère ou en cas de prise de bêta.
Au cours de cette période, ce sont les pollens des noisettes et des aulnes qui peuvent grandement déranger les allerks à travers le territoire. Lorsque Cypress Pollens, Thuyas et Juniper affecteront plutôt les habitants du sud-ouest et du sud-est du pays.
S’il est normal d’avoir autant de départements en vigilance rouge en février parce que c’est la “période habituelle de floraison de ces espèces”, Samuel Monnier, ingénieur à la RNSA, note que cette floraison est faite “de plus tôt” parce que les hivers sont De plus en plus doux.