Comme tous les membres d’une ordonnance professionnelle au Québec, Suzanne Michaud, un cadre d’une compagnie d’assurance, doit maintenir ses compétences et ses connaissances à jour chaque année. Une exigence pour la chambre d’assurance des dommages – la commande à laquelle elle appartient – qui peut lui coûter plusieurs centaines de dollars, voire 1 000 $ par an. Cependant, en 2024, elle a découvert un moyen d’éviter ces dépenses: elle s’est inscrite aux MOOC – pour Courses en ligne ouvertes massives Ou, en français, un cours en ligne ouvert à tous.
Lorsqu’ils sont offerts par une université, ces cours sont une formation de calibre universitaire, conçu par des professeurs d’université et incluent les mêmes exigences et les mêmes œuvres de référence que les cours ordinaires, explique Éric Martel, directeur du service de soutien, l’enseignement de l’Université Laval. Ils sont offerts en ligne à toute la planète, et cela, gratuitement.
L’année dernière, Suzanne Michaud a suivi deux, qui a été crédité par son ordre professionnel: gestion responsable, une leçon de 21 h, et cultiver la reconnaissance au travail, un cours de 5 heures. «Du côté de l’éducation continue, j’ai eu une petite visite du jardin, donc je cherchais différentes leçons pour approfondir mes connaissances. Ces deux MOOC étaient parfaits pour moi parce qu’ils m’ont aidé dans mes tâches de gestion du personnel “, explique ce directeur de plusieurs centaines d’employés.
Où trouver les MOOC?
Les MOOC sont désormais conçus et offerts par plusieurs Cegeps et la plupart des universités du Québec, dont McGill, Montréal, Sherbrooke, UQAC et Concordia. Le choix des thèmes est Archivaste: comptabilité et finance, justice et sécurité, santé, science et ingénierie, développement personnel et bien d’autres. Certains cours sont généraux, tels que la gestion des conflits (offerts par HEC), d’autres, l’hyperpoint, comme épidémiologie et diagnostic de mammite, offerts par l’Université de Montréal à des vétérinaires spécialisés dans la santé des bovins.
La meilleure façon de trouver les MOOC est de rechercher directement sur les sites Web des établissements d’enseignement. L’Université de Montréal, HEC et Polytechnique, par exemple, les proposent sur leur plate-forme Edulib commune. L’Université Laval a répertorié ses MOOC sur le site BrioEducation.ca (créé en partenariat avec quatre CEGEPS, qui offrent également une formation en ligne reconnue par des commandes professionnelles, mais souvent par des frais d’inscription de quelques dizaines de plusieurs centaines de dollars).
Vous pouvez également visiter les sites des universités à l’étranger – Harvard, Yale, Oxford, La Sorbonne … – pour trouver une formation adaptée à vos aspirations.
Tous les MOOC sont gratuits, mais pour obtenir un certificat de succès imprimé, transportant le sceau de l’université, il est souvent nécessaire de payer quelques dizaines à quelques centaines de dollars. Un certificat qui n’est pas toujours nécessaire pour que le cours soit crédité en tant que formation continue par son ordre professionnel, ce qui dit.
Informer avec votre commande
Veuillez noter que les commandes ne reconnaissent pas tous les cours offerts. “Cependant, il doit y avoir un lien avec votre profession”, conseille Danielle Boué, présidente du Québec Interprofessional Council, une organisation supervisant les 46 ordres professionnels du Québec, qui comptent ensemble près de 230 000 membres. “La formation doit être dispensée par une organisation reconnue et doit conduire à obtenir un certificat [qu’on demande ou pas]. C’est un moyen pour votre commande de savoir si c’est grave ou non », dit-elle.
Conseil important: Faites approuver la formation par votre commande avant de les suivre. L’histoire de ne pas consacrer le temps et l’énergie à un cours qui, finalement, ne sera pas reconnu …
Comment ça marche
Ce type de leçon est bien nommé: les cohortes des étudiants sont “massives”. Certains MOOC peuvent compter jusqu’à 12 000 participants du monde entier. “Nous n’avons pas d’autre choix que de créer des MOOC de haute qualité, car la planète nous regarde”, explique Éric Martel.
Les MOOC sont proposés sur un nombre limité de semaines, en continu ou une fois par an – comme ceux de l’Université Laval -, même s’ils sont pré-enregistrés. En lançant ce type bien sûr, en 2015, l’Université Laval a voulu fournir une certaine supervision aux personnes inscrites. Chaque MOOC a donc un enseignant responsable. Son rôle n’est pas de donner le cours, mais plutôt d’animer les échanges sur les forums de discussion et de répondre aux questions des participants, en particulier. “Nous voulons qu’il reste très, très vivant”, explique Éric Martel.
Étant donné le très grand nombre d’étudiants inscrits simultanément à un MOOC, il n’y a pas de travail, mais des tests et des examens, le tout avec un choix multiple et corrigé électroniquement par les logiciels.
La formation continue requise par les commandes professionnelles peut prendre de nombreuses autres formes, telles que la participation aux congrès et aux conférences. Bien qu’il soit gratuit, le MOOC a l’inconvénient de demander un temps et un investissement énergétiques plus importants. De nombreux MOOC sortent de quatre, cinq ou six semaines, trois heures de formation hebdomadaire, sans parler des évaluations occasionnelles pour mesurer les réalisations. Nous sommes loin de la conférence festive organisée à Tremblant, disons!
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