Chaque dimanche, L‘équipe Nouvelles vous invite à lire (ou à relire) dans sa newsletter Miroir L’un des rapports les plus frappants de la riche histoire du magazine. Vous pourrez revenir au cœur de certains défis du passé, avec l’apparence de maintenant.
De “Agony” City “à mourir” comme il intitulé Nouvelles En 1977, Drummondville a remis les décennies de symbole de la reconnaissance manufacturière, a déclaré Jean-Benoît Nadeau dans un rapport publié en 2018, “la ville la plus fière du Québec”, sous les projecteurs de la newsletter de ce dimanche. Le maire de l’époque, Alexandre Cusson, est allé jusqu’à prédire que le reste du Québec était en train de devenir “la banlieue de Drummondville” – juste cela.
Ce petit miracle a intrigué notre journaliste: comment un ex-capital du textile composé principalement de travailleurs francophones qui n’ont pas été réussi à sortir d’un taux de chômage de 22% pour devenir l’un des paradis de l’entrepreneuriat à Québec, avec un centre-ville animé, un campus affilié à l’Université de Québec à Troéri-Rivières et une scène culturelle envoyée? Que mentir le magazine CrocCe qui n’a jamais manqué une occasion de se permettre la tête de Drummondvillois dans les années 1980.
Jusqu’à récemment, la ville la plus peuplée du centre-du-Québèc 2023).
Avec une population mondiale de 115 000 habitants, Drummondville et ses municipalités voisines ont même acquis en 2022 le statut de la région du recensement métropolitain (RMR), un club de Heureux peu avec seulement sept membres au Québec, dont le RMR de Montréal et celui du Québec.
Mais maintenant, une tuile nommée Donald Trump est tombée sur eux il y a quelques semaines, ce qui a blessé des décennies de manches Rollerly pour sortir de la crise. Selon un rapport de la Chambre de commerce du Canada publié en février, Drummondville est en 12 anse Lieu des 41 villes du pays qui souffriront le plus des tarifs généraux sur les produits canadiens imposés par le président américain.
Les entrepreneurs ont une mine faible et même les enfants sont préoccupés par la guerre commerciale, observe Stéphanie Lacoste, le maire de la municipalité. “Presque une personne sur cinq risque de perdre son emploi dans le Drummond MRC, pour un total de 3 100 emplois”, a-t-elle déploré cette semaine lors d’une entrevue avec NouvellesLa voix fatiguée après une longue journée pour chaîner des réunions d’urgence.
Cette vulnérabilité est largement liée au fait que le secteur des machines, des métaux et des transports constitue la principale activité du noyau industriel de Drummondville – 25% des prix sur l’acier et l’aluminium imposés aux douanes américaines depuis mercredi 12 March risque donc de causer de graves dommages.
“Beaucoup de nos fabricants apportent des composants métalliques des États-Unis pour fabriquer des pièces de machines, puis revendent les machines en question sur le marché américain”, explique Stéphanie Lacoste. Cependant, comme ils paient maintenant du métal 25% plus cher, les entreprises doivent établir le prix du produit fini, qui devient donc moins compétitif aux yeux des Américains, leurs clients les plus importants. D’autant plus que ce dernier doit également payer une taxe de 25% établie depuis cette semaine par le gouvernement canadien pour riposter à la décision de la Maison Blanche.
Ce qui rassure un peu le maire, c’est que les Drummondvillois ont vu les autres et savent se lever, comme le montre également Jean-Benoît Nadeau dans son article “La ville la plus fière du Québec”. Un comité stratégique composé d’élus et d’acteurs économiques est déjà à l’œuvre afin de soutenir les entrepreneurs à la recherche de solutions et d’argent concrètes pour diversifier leurs marchés ou même augmenter leur productivité.
“Les événements du passé ont créé peu de solidarité triviale entre les hommes d’affaires, cela fait presque partie de leur ADN pour se réunir pour mettre en place des projets structurés”, note Stéphanie Lacoste. Mais pour être honnête, à court terme, ce sera difficile. Et puis, comment développer une stratégie face à une situation qui n’a pas de logique? Nous ne savons pas à quoi nous en tenir. »»
À tous, je souhaite un dimanche plein de résilience.
Marie-Hélène Proulx, journaliste à Nouvelles