
Depuis l’inauguration de Donald Trump le 20 janvier, la communauté sportive internationale, comme tout le monde; s’est accroché à chaque mot du président américain. Il a déjà ébranlé les relations diplomatiques et commerciales mondiales comme jamais auparavant. Et le monde de l’athlétisme tremble. Les deux prochaines compétitions principales auront lieu aux États-Unis: la Coupe du monde de football – co-organisée avec le Canada et le Mexique – en 2026 et les Jeux olympiques et paralympiques à Los Angeles en 2028. En conséquence, toutes les personnes impliquées examinent chacun de ses mouvements.
Le président de la FIFA, Gianni Infantino, qui a assisté à l’inauguration, a déjà promis son allégeance à Trump. Mais les relations entre le chef américain et le Comité international olympique (CIO) ont jusqu’à présent été plutôt cool. Le patron de l’organisation basé à Lausanne, Thomas Bach, n’a-t-il pas dit à l’un de ses collègues de “prier pour notre monde” alors qu’il avait quitté une réunion de bureau ovale en juin 2017?
Le successeur de l’Allemand – les membres du CIO élit leur président le jeudi 20 mars pour un mandat de huit ans de sept candidats – n’aura d’autre choix que de traiter avec le chef du premier pouvoir économique et sportif mondial. Il est un fan passionné de sports, de préférence individuelle, en particulier les arts martiaux mixtes (MMA), un sport de combat violent. Mais aussi, et surtout, le golf, qu’il joue assidûment sur les nombreux cours qu’il possède sur la planète. Ses adversaires sur les Verts affirment qu’il ne s’arrêtera à rien pour gagner. Il “Cheats comme un comptable mafia”, a écrit Rick Reilly dans le livre 2019 Commandant en tricheÀ propos de la passion dévorante du magnat de l’immobilier pour le golf.
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