L’ADIA Combat Association a collecté 3,909 millions d’euros de promesses pour aider à la recherche et au traitement du VIH. “La priorité” est donnée aux “traitements de l’avenir pour réaliser une rémission”, a déclaré le président de la sidaction.
La Sidaction Association a reçu 3,9 millions d’euros de promesses de dons pour la lutte contre le SIDA au cours de la 31e édition de son week-end annuel de collecte, un montant légèrement augmenté par rapport à l’année dernière.
“Il est essentiel de poursuivre cette augmentation de la solidarité car la mobilisation doit s’inscrire pendant la durée. Les défis que nous devrons relever sont immenses et les besoins financiers, en particulier pour la recherche, seront considérables dans les mois et les années à venir” ce dimanche 23 mars, à Florence Thune, directeur général de AIDAction.
L’association a exactement recueilli 3,909 millions d’euros de promesses, un montant presque similaire à 2024 (3,87 millions d’euros).
“Grâce à la recherche, nous pouvons vivre avec le VIH, en aidant la recherche, nous pouvons nous passer”, a affirmé cette année l’association, co-fondée en 1994 par Pierre Bergé et Line Renaud.
La “priorité” est donnée aux “traitements de l’avenir pour réaliser une rémission, sinon à une guérison”, a souligné le président de la sidaction, co-historise du virus et le prix Nobel de médecine, Françoise Barré-Sinssi samedi sur France Inter.
“Traiter les patients” et “prévenir également l’infection”
Les sommes recueillies iront également aux associations qui accompagnent “les personnes les plus précaires, qui sont malheureusement les plus vulnérables pour l’infection à VIH”, a-t-elle ajouté.
Sidaction, qui finance des programmes associatifs pour aider les personnes vivant avec le VIH, la France et à l’étranger comme en Afrique, est préoccupé par les conséquences du Donald Trump Frost par l’USAID USAID Agency, par laquelle une grande partie des transits mondiaux de l’aide humanitaire.
“Cet argent”, utilisé pour “traiter les patients, pour prévenir également l’infection”, a déclaré Françoise Barré-Sinssi samedi, décrivant la décision du président américain de “Catastrophe pour les années à venir”.
Plusieurs centaines de spécialistes du VIH avaient exhorté les États-Unis la semaine dernière à restaurer leurs contributions. Les coupures pourraient “causer le décès d’environ six millions de personnes au cours des quatre prochaines années”, ont-ils déclaré.
En France, quelque 200 000 personnes vivent avec le VIH et près de 5 500 nouvelles séropositivités ont été découvertes en 2023.
Malgré les progrès des 20 dernières années, près de 40 millions de personnes vivent toujours avec le VIH dans le monde, dont environ un quart sans traitement, et plus de 600 000 meurent chaque année du SIDA.