La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, espère que chaque jeune femme a été informée au moins une fois dans sa scolarité sur l’endométriose, une maladie qui affecte près d’une femme sur dix.
À l’occasion de la Journée mondiale de lutter contre l’endométriose ce vendredi 28 mars, le ministère de la Santé annonce plusieurs mesures pour améliorer le soutien de cette maladie chronique qui affecte près d’une femme sur dix, selon l’Organisation mondiale de la santé.
Les femmes qui souffrent de cette maladie inflammatoire se trouvent souvent dans l’errance médicale, faute de diagnostic. Comme le souligne l’assurance maladie sur son site, les femmes “sont confrontées à un retard de diagnostic presque systématique, qui est en moyenne sept ans”.
Cependant, les symptômes de l’endométriose peuvent fortement affecter la qualité de vie: douleur aiguë dans le bassin, en particulier pendant les périodes, la douleur pendant les rapports sexuels, les lombalgies, les toilettes, la fatigue, le problème de la fertilité …
Pour améliorer le diagnostic, la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, espère que chaque jeune femme a été informée au moins une fois dans son éducation sur cette maladie.
Ce vendredi, elle assistera à la signature d’une charte entre l’Agence régionale de la santé de Nouvelle-Aquitaine, le Rectorat et l’Afena (Association for the Fight contre l’endométriose à New Aquitaine). En fin de compte, Catherine Vautrin et Yannick Neuder, ministre responsable de la santé et de l’accès aux soins, souhaitent que les partenariats entre AR et les religieux sur l’endométriose soient généralisés, selon le ministère, sans que personne ne sache qui sera responsable de leur demande.
Améliorer le diagnostic
À New Aquitaine, Catherine Vautrin assistera à la signature d’une charte entre les AR et les membres des communautés de santé professionnelles territoriales (CPT), des groupes de joueurs du secteur de la santé dans un territoire donné qui souhaitent se coordonner sur un projet. L’objectif est de mieux former des professionnels de la santé libérale, y compris des médecins généralistes et des sages-femmes, là aussi pour améliorer les temps de diagnostic.
L’endotest, un test salivaire utilisé pour le diagnostic de l’endométriose offert dans 80 centres à certains patients, proviendra du début avril dans 100 structures, selon le ministère de la Santé. Le feu vert a donné le feu vert en octobre à la gestion de ces tests, via un dispositif désobligeant. Selon le ministère de la Santé et de Ziwig, quelque 25 000 patients de plus de 18 ans pourraient bénéficier des soins au cours des prochains mois.
Les 2 500 premiers seront inclus dans une étude clinique, dont les résultats (diminution du nombre de chirurgies diagnostiques, impact sur la gestion globale) conditionneront une éventuelle généralisation du remboursement. L’endotest peut être proposé dans la troisième intention, pour les femmes qui soupçonnent des femmes en endométriose mais dont l’imagerie n’est pas claire. L’endométriose est généralement diagnostiquée par une échographie et / ou une IRM.
Aucun traitement pour l’endométriose
Il n’y a pas de traitement pour l’endométriose, seuls les symptômes peuvent être atténués, adaptant votre style de vie (sport, régime alimentaire, physiothérapie …) et / ou par médicaments, anti-inflammatoires par exemple. La contraception hormonale (pilule, DIU …) peut limiter la croissance des lésions de l’endométriose, qui peuvent également être éliminées par chirurgie.
En outre, le gouvernement souhaite étiqueter les centres chirurgicaux spécialisés dans l’endométriose complexe. New Aquitaine a lancé un groupe de travail pour définir des critères pour cette étiquette et le ministère de la Santé souhaite soutenir les autorités sur ce travail, dans l’espoir de première étiquetage en 2026.