Les autorités sanitaires ont identifié près de 6 000 nouveaux cas de Chikungunya la semaine dernière sur Reunion Island, soit une augmentation de 40% par rapport à la semaine précédente.
Près de 6 000 nouveaux cas de chikungunya ont été identifiés en une semaine en retrouvailles, 40% de plus que la semaine précédente, ont annoncé les autorités sanitaires le mercredi 2 avril, soulignant que plusieurs décès font l’objet d’une enquête pour déterminer leur lien avec le virus.
Entre les 17 et 23 mars, 5 832 cas ont été identifiés, contre 4 156 la semaine précédente, selon le dernier bulletin de santé publique de France. “Plusieurs décès font actuellement l’objet d’une enquête sur la responsabilité de Chikungunya”, a déclaré Public Health France.
31 cas graves signalés
Depuis le début de l’épidémie en août 2024, 20 242 cas ont été signalés, dont la majorité écrasante depuis janvier 2025. Deux personnes âgées sont mortes du virus, transmises par le moustique du tigre.
“À ce jour, 31 cas graves, c’est-à-dire avoir présenté au moins une défaillance d’organe, ont été signalés”, a déclaré la France publique de Health dans son bulletin.
Tous les adultes concernaient plus de 65 ans ou des nourrissons de moins de deux mois, dont certains devaient être pris en charge en soins intensifs.
Dans le même temps, “l’activité hospitalière est toujours en augmentation” avec 129 hospitalisations de plus de 24 heures, selon l’Agence régionale de la santé (ARS) en retrouvailles, ce qui spécifie qu’un quart de ces patients étaient “moins de la moitié et près de la moitié”.
L’autorité élevée de la santé a recommandé au début de mars de vacciner les personnes de plus de 65 ans en priorité, des adultes atteints de comorbidités (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaires, etc.) et des travailleurs anti-mosquito.
L’impact de la maladie demeure pour le moment loin de celui de l’épidémie de 2005-2006, qui avait affecté 260 000 personnes, un tiers de la population et tué 225 personnes. Le pic de l’épidémie est attendu de la mi-avril à la fin avril par des professionnels de la santé.