Ce texte rassemble les capsules contenues dans notre newsletter politique, publiées tous les jours pendant la campagne électorale, à 17h00, vous trouverez un aperçu de quatre points sur les événements politiques de la semaine. Vous pouvez vous abonner ici.
La présentation du programme Cinq chefs, une élection À la radio-canadade, jeudi soir a permis à quelque chose de plutôt rare depuis le début de cette campagne: parler d’autre chose que les prix américains, même si ce problème a bien sûr occupé une place importante dans les échanges.
Le format du programme – cinq entretiens réalisés en direct l’un après l’autre – a une valeur éducative beaucoup plus que les débats des Chiefs (qui aura également lieu les 16 et 17 avril). Les Chiefs ont plus de temps pour répondre aux questions et n’ont pas à craindre d’être interrompu ou d’avoir à prendre leur place dans le jeu.
Mark Carney a eu un défi particulier avec la langue (nous en parlons dans le baromètre du jour), mais les questions économiques qui lui ont été adressées ont permis d’identifier clairement sa lecture de la situation actuelle.
Certains téléspectateurs ont peut-être également découvert que Pierre Poilievre peut parler de manière posée, sans essayer de mordre la jugulaire du journaliste devant lui. Il a défendu la pertinence de sa stratégie de campagne en faisant valoir que les menaces de Donald Trump ne devraient pas empêcher de parler du coût de la vie, de l’explosion des demandes d’aide dans les banques alimentaires, du coût des maisons, de la mauvaise gestion du système d’immigration, etc. Cependant, le chef conservateur a souvent utilisé les références premium qu’il a martelées dans ses années de campagne. Le naturel n’est jamais loin dans son cas.
Au milieu d’une campagne où le Bloc Québécois a du mal à être entendu, Yves-François Blanchet a pu mettre en évidence l’utilité du bloc dans le contexte précis que nous savons – tout en glissant plusieurs points à son adversaire libéral, dont il se méfie visiblement. Jagmeet Singh a également eu le temps d’expliquer les antécédents de l’offre néo-démocratique (combattant pour les familles canadiennes), tandis que Jonathan Pedneault, Cochef du Parti vert, visait à se faire un peu connaître.
En bref, nous étions en contenu hier, et souvent en contenu au-delà des prix douaniers. C’était en ce sens utile.
La figure
150 millions
Si Mark Carney est souvent inspiré par Pierre Hoiffy pour construire son programme électoral (baisse des impôts, abolition de la TPS pour les premiers acheteurs, abolition de la composante consommatrice de la taxe sur le carbone, abandon de l’augmentation des gains en capital …), ce n’est absolument pas le cas en ce qui concerne l’engagement annoncé vendredi par rapport au mandat et au financement de la CBC / Radio-Canada. Alors que le chef conservateur promet essentiellement le démembrement de la CBC, Mark Carney a présenté un plan pour renforcer le mandat d’État (sans vraiment le détailler, cela dit) et a promis d’augmenter son financement annuel de 150 millions par an, jusqu’à ce qu’il se compare au financement des autres diffuseurs publics du G7 (et de cela, tout en conservant la publicité). La stabilité du financement serait également renforcée par un changement dans la manière de l’autoriser.
La citation du jour
“Voulons-nous sauver toute l’économie canadienne?” Pour le sauver, vous devez mettre la gestion de l’offre sur la table, sinon nous n’aurons aucun accord. »»
– Le chef du parti populaire du Canada, Maxime Bernier, qui a longtemps fait campagne contre la gestion de l’offre et qui considère que “nous ne devons pas attaquer le président Trump, mais plutôt travailler avec lui”.
Le baromêtre
👍 Vers le haut
La deuxième semaine de la campagne se termine, et la tendance substantielle de l’humeur des électeurs ne semble pas changer: Mark Carney et les libéraux ont poursuivi leur ascension tout au long de la semaine. La moyenne des sondages établies par le site 338canada leur place aujourd’hui 6 points devant les conservateurs, avec certains sondages qui leur accordent 8 à 10 points à l’avance. Cette augmentation continue d’être effectuée aux dépens du NPD et du Bloc Québécois, tandis que le vote conservateur reste stable (38%). Le chef libéral met en scène une campagne particulière, il a passé le troisième de ce dernier à remplir le rôle du Premier ministre, mais évidemment, cela le sert bien (jusqu’à présent, au moins).
👎 Déclinant
Mark Carney n’a pas eu trop de mal lors de la première grande réunion en français dans cette campagne – la série Cinq chefs, une électiondont parle le cahier du jour. Mais son français reste laborieux, ce qui semble surtout quand il essaie d’expliquer une proposition ou un concept. Cependant, il devait s’attendre à une question sur sa connaissance du Québec et sa sensibilité à lui par rapport à lui. Si oui, il aurait dû préparer une réponse plus convaincante que celle qu’il a donnée à la fin de l’entretien. “Que sont les Québécois pour vous?” “On lui a demandé.” Québec est fondamental pour l’identité canadienne. Langue, culture … “, il a commencé par dire avant d’ajouter:” C’est une société distincte, une société incroyable. Il y a une combinaison: entrepreneurs, artistes, personnages … “pressé par le temps, il a conclu en disant que, selon lui,” il est essentiel pour le Canada, le Québec “. Pour plus de détails, nous retournerons. Il a rappelé le moment où il a dit dans une interview avec Radio-Canada qu’il aimait dans la culture québécoise était la culture québec …