L’ensemble du nord, de l’est et une partie du centre du pays est placé sur une alerte “élevée” dans le pollen de bouleau ce samedi 5 avril. Les herbes des herbes sont également présentes dans les airs, mais en bas.
Jour à risque d’allergies. Deux tiers de la France sont placés sur une alerte rouge dans le pollen ce samedi 5 avril par la Fédération des associations autorisées pour la surveillance de la qualité de l’air (ATMO).
L’indice rouge, connu sous le nom de «élevé», ne concerne que les pollens de bouleau. L’alerte affecte l’ensemble de la Bretagne, de la Normandie, Pays-de-La-Loire (sauf Nantes, en alerte d’alerte appelée “modérée”), Île-de-France, Hauts-de-France, Grand-Est, Burgundy-Franche-Comté et Center Val-de-Loire.
Les régions de Poitiers et de Limoges sont également affectées par l’indice rouge avec du pollen de bouleau dans New Aquitaine, ainsi que ceux de Clermont-Ferrand, Grenoble (en Auvergne-Rhône-alpes), Saint-Etienne étant en alerte jaune et Rodez (à Occitanie). Le reste du pays est une vigilance verte «faible» pour le bouleau. Un indice “faible” a également été émis contre les herbes des herbes à travers le territoire.
Six niveaux d’alerte
Atmo a mis en place une échelle de vigilance avec 6 indices, allant de “très bas” (bleu clair) à “extrêmement élevé” (violet). Le niveau “élevé” (rouge) est classé à la 4e étape sur 6.
La vigilance concerne les pollens de bouleau, d’ambrosie, d’armoise, d’aulne, de graminées et d’olivier, considéré comme les espèces les plus répandues et allergènes de la France continentale.
Selon la National Health Safety Agency (ANSE), les allergies aux pollens concernent environ 20% des enfants de plus de 9 et 30% des adultes.
Un nouvel indice établi
Le National Aerobiological Surveillance Network (RNSA), qui a précédemment publié des bulletins réguliers sur la diffusion de Pollens en France, a été placé dans la liquidation judiciaire le 26 mars.
Cette liquidation est une conséquence du non-retour à la fin de 2024 de la subvention de 600 000 euros dans l’État, décidé par le ministère de la Santé et la transition écologique sur la base d’un rapport d’inspection administrative.
Depuis mercredi, la Fédération des associations autorisées de qualité de l’air approuvées a pris le relais.