L’ensemble adjoint Stéphanie Rist donne au gouvernement ce mercredi 9 avril, le rapport d’information de la mission parlementaire sur les difficultés liées à la ménopause qui lui avait été confiée en octobre 2024 le mercredi 9 avril d’octobre 2024.
MP Stéphanie Rist donne au gouvernement ce mercredi 9 avril, le rapport d’information de la Mission parlementaire sur les difficultés liées à la ménopause qui lui avait été confiée en octobre. Cet État physiologique naturel concerne 14 millions de femmes en France, selon INSERM, un institut de recherche médicale, et se traduit par des règles, sans cause identifiée, survenant à 51 ans en moyenne.
Son arrivée peut provoquer divers symptômes (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, troubles géniorers ou douleurs articulaires). Mais “la ménopause est également, en France, une construction sociale, qui contribue à en faire un tabou et à transmettre une image difficile pour les femmes, associée à une perte de valeur sociale”, alerte le rapport d’information.
Informations de l’adolescence
Ce rapport appelle à “bouleverser nos représentations” de ce stade de vie qui affecte toutes les femmes. Ce “changement de regard” va en particulier par “l’éducation du collège, la transformation de la communication vis-à-vis du public mais soutient également la recherche pour mieux comprendre le phénomène”.
La mission d’information préconise ainsi l’intégration du vieillissement hormonal des hommes et des femmes dans le programme SVT des étudiants.
Elle recommande également de placer “sans attendre” à la santé publique de la France pour améliorer la communication pour le grand public sur la ménopause. Une communication qui doit être “moins anxiété” et “combattre l’idée” que “la ménopause est nécessairement une période de déclin ou de crise”, et qui doit plutôt la présenter comme “une phase d’évolution”, qui peut “être positive (fin des règles, fin de la contraception, nouvelle période de vie)”.
Meilleure gestion médicale
Si la ménopause n’est pas une maladie, ses symptômes peuvent être intenses et fréquents pour certaines femmes et nécessitent des soins médicaux, souligne la mission. Cependant, la mission déplore un “vide abyssal” dans ce domaine. Elle recommande donc “de mettre à jour les recommandations de la haute autorité de santé sur la gestion de la ménopause d’ici la fin de 2025” et de renforcer la formation des professionnels de la santé à ce sujet sur cette base. La mission évoque également une éventuelle “longue consultation au début de la ménopause” chez le médecin et l’organisation des “assises de ménopause”.
La dernière composante du rapport concerne l’environnement de travail des femmes à l’âge de la ménopause. La mission d’information a noté que “à quelques exceptions près, les gestionnaires et les services des ressources humaines ne montrent aucun intérêt pour ce problème et n’ont pas encore pris conscience de ses implications économiques et de son impact sur la santé professionnelle au sein de leur entreprise”. Cependant, les symptômes de la ménopause “ne s’arrêtent pas une fois la porte du bureau”.
Elle suggère donc la création d’un guide «ménopause au travail» pour les gestionnaires et les employés et la sensibilisation aux agents de travail de la France »aux risques de désinsisertion professionnelle liée à la ménopause”. Le rapport propose également “d’encourager les médecins professionnels et les infirmières du travail à aborder la question de la ménopause lors des visites médicales de mi-carrier à 45 ans. La mission suggère également d’adapter l’équipement de bureau afin de lutter contre le mode de vie sédentaire pendant la ménopause.
Dans son rapport, la sous-stéphanie Rist, rhumatologue, ne demande plus de «s’adapter» à «l’invisibilisation des femmes qui souffrent de leurs symptômes et se retrouvent seules».