Indéniablement, la mode peut attirer des foules dans les musées: 708 000 visiteurs afflués vers l’exposition Dior au Musée des Arts Décoratifs (MAD) à Paris en 2017. Plus récemment, la rétrospective que Dolce & Gabbana a organisé au Grand Palais pour montrer ses frais d’entrée ahétiques.
Le phénomène ne montre aucun signe d’arrêt, à en juger par la programmation commençant en juin dans les musées des arts décoratifs (Paul Poiret à Mad, Rick Owens à Palais Galhiera, Yiqing Yin au Cité de la Dentelle à Calais) et les initiatives de marque dans leur propre exposition Spaces (Peter Lindbergh à Galerie Dior, Fleurs à la Musée Yves Saint Laurent). De plus, la mode sort de son cadre habituel en entrant dans les musées des beaux-arts.
Le 24 janvier, le Louvre – en dépit de ne pas avoir de vêtements dans ses collections, à l’exception de treize couches de l’Ordre du Saint-Esprit – a lancé cette tendance avec “Louvre Couture”, une exposition qui associe des objets d’art avec des tenues de créateurs. Depuis le 26 mars, son homologue The Louvre-Lens a également organisé des vêtements pour la première fois, en se concentrant sur le lien entre l’artiste et leur tenue. À partir du 7 mai au Petit Palais, le Musée des beaux-arts de la ville de Paris, une exposition sur Charles Frederick Worth (1825-1895), présenté comme “l’inventeur de la haute couture”, ouvrira.
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