La Commission européenne a annoncé mercredi qu’elle avait autorisé le traitement à réduire le déclin cognitif de certaines personnes touchées par la maladie d’Alzheimer.
La Commission européenne a annoncé ce mercredi 16 avril qu’elle autorisait officiellement le traitement destiné à réduire le déclin cognitif de certaines personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, après le feu vert de l’Agence européenne des médicaments.
L’autorisation de ce traitement, commercialisée sous le nom de Leqembi, a été accordée ce mardi et est basée sur l’analyse scientifique de l’EMA “qui a conclu que les bénéfices de ce médicament étaient plus élevés que les risques”, a déclaré la commission dans un communiqué de presse.
Sept morts aux États-Unis
À la fin de 2024, le régulateur européen avait recommandé d’accorder une autorisation pour commercialiser le Leqembi (LÉCANEMAB) pour “le traitement des troubles cognitifs légers (mémoire et troubles de la pensée) ou démence légère due à la maladie d’Alzheimer (maladie d’Alzheimer au début)”.
Elle avait précisé que cette lumière verte n’était valable que pour les patients présentant un risque plus faible d’hémorragie cérébrale potentielle, c’est-à-dire ceux qui n’ont “qu’une seule ou une copie du gène ApoE4”, un type de gène connu comme un facteur de risque important pour la maladie d’Alzheimer.
Le Leqembi, développé par le laboratoire pharmaceutique japonais EISAI et le fabricant américain Biogen, a été autorisé en janvier 2023 aux États-Unis pour les patients qui n’ont pas atteint un stade avancé de la maladie. Dans ce pays, ce traitement a laissé sept morts et trois autres patients handicapés, après des effets indésirables. Il est également commercialisé au Japon et en Chine.
Malgré des décennies de recherche, les scientifiques n’ont pas encore réussi à réaliser une réelle percée dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer, qui affecte des dizaines de millions de personnes dans le monde.