
Pour la première fois depuis la mort de Jean-Paul II le 2 avril 2005, un pape est décédé alors qu’il était toujours en fonction. Mais il n’y a aucun risque que les formalités soient oubliées: au Vatican, le protocole est roi. En conséquence, les jours qui ont suivi la mort de Francis au Vatican le lundi 21 avril à 7 h 35, sera méticuleusement organisé, ne laissant aucune place à l’improvisation.
La dernière mise à jour majeure du protocole à suivre après la mort d’un Pontife remonte à la Constitution sur la vacance de la See apostolique, finalisée sous le pontificat de Jean-Paul II en 1996. Ce texte a été marginalement modifié par deux lettres apostoliques écrites par Benoît XVI en 2007 et 2013, qui seront mises en pratique pour la première fois au cours des prochains jours. Premièrement, la Curia sera occupée aux funérailles du pape décédé avant de tourner son attention vers toute la communauté des fidèles et son avenir en élisant son successeur.
La mort du Pontife lance une période de neuf jours de deuil. Le Camerlengo, une sorte d’administrateur de biens temporels et de questions financières urgentes pendant la vacance de la Veue – un poste détenu par le cardinal irlandais Kevin Farrell depuis 2019 – portera la lourde responsabilité de superviser le cours des événements. Il confirme officiellement la mort du pape et scelle sa chambre avant d’informer le cardinal vicaire de Rome, qui est responsable de la notification du reste du monde.
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